Voilà pourquoi le Togo ne marche pas et ne marchera jamais

Dans notre pays le Togo, vous pouvez voir ça, c’est à dire un trou béant, creusé par une entreprise, sous la responsabilité d’un maire ou d’un responsable politique sans aucune protection, non entouré et sans signalisation. Vous pouvez voir des routes sans lumière, non tracées, sans limitation de vitesse, avec des feux tricolores défectueux. Vous pouvez voir des caniveaux non fermés et très dangereux pour les populations.

Vous savez pourquoi ?

Parce que dans notre pays, ceux qui nous dirigent ont perdu une notion fondamentale qui fonde le pouvoir, ça s’appelle LA RESPONSABILITÉ POLITIQUE ET CIVILE.
Cela signifie que, du président, en passant par les ministres, les maires et les hauts responsables, ils sont tous au dessus des lois et rien ne peut les atteindre.

Ils sont nommés pour jouir des postes, avoir droit à des véhicules, des bons d’essence, des avantages et ne jamais répondre devant les juridictions compétentes de leurs responsabilités. Ils ne doivent rien au peuple, sauf de le mépriser. Ils doivent tout au veau d’or. Ils sont nommés uniquement pour obéir au chef, au Parti, et s’ ils sont opposants de fermer les yeux sur tout.

Voilà pourquoi le Togo ne marche pas et ne marchera jamais, car un pays sans loi et sans Justice équitable c’est le désordre et la raison du plus fort. Un citoyen, peut mourir, dans ce trou, faire un accident et devenir handicapé, personne ne sera tenue responsable, pire ce sera de sa faute.

Ces situations vous ne les verrez jamais dans les pays bien gérés car le maire, l’entreprise, ou le donneur d’ordre savent ce qu’ils encourent en cas d’accident.

En France, un accident grave qui survient après une telle négligence, le maire peut être condamné entre 3 ans et 5 ans de prison en fonction de la gravité et de 45000 à 70000 euros d’amendes. Et même déclaré ineligible. Alors, chers compatriotes, vous comprenez pourquoi dans ces pays les choses marchent et évoluent car la loi punit tout le monde. Au Togo, la loi, c’est qui vous savez.

François Xavier Assogbavi

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