Le 39e président des États-Unis Jimmy Carter est décédé ce dimanche 29 décembre à l’âge de 100 ans, chez lui à Plains, en Géorgie, entouré de sa famille.
Sa disparition a provoqué une vague d’hommages à travers le monde, notamment de la part des dirigeants politiques, qui ont salué son engagement en faveur de la paix et des droits humains.
Le président Joe Biden a déclaré une journée de deuil national pour le 9 janvier et a souligné l’importance de l’héritage de Carter, qui, bien que n’ayant servi qu’un seul mandat (1977-1981), a marqué l’histoire par ses actions internationales. Le prix Nobel de la paix 2002, reconnu pour sa médiation dans les accords de Camp David entre Israël et l’Égypte, a également été salué pour son rôle clé dans la normalisation des relations avec la Chine en 1979.
Malgré la crise des otages en Iran, qui a terni son mandat, Carter a poursuivi ses efforts pour promouvoir la paix après la Maison Blanche, avec la création du Carter Center, une organisation œuvrant pour la résolution des conflits et la santé publique.
Après avoir été diagnostiqué d’un cancer du cerveau en 2015, l’ex-président avait choisi de recevoir des soins palliatifs chez lui. Sa santé déclinait depuis plusieurs mois, et il avait pris la décision de passer ses derniers jours en famille.
Les anciens présidents américains, dont Barack Obama et George W. Bush, ont salué sa “vision”, son “humanisme” et son “dévouement envers les plus vulnérables”. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a aussi rendu hommage à “sa foi dans l’humanité” et à son travail pour un monde meilleur.