Le 1er janvier, l’Ukraine a cessé le transit du gaz russe vers l’Europe, mettant fin à un contrat historique de cinq ans avec la Russie. Cette décision, perçue comme une victoire par Kiev, prive la Russie de marchés importants et entraîne des pertes financières.
Depuis les années 1960, l’Ukraine jouait un rôle clé dans l’acheminement du gaz russe vers l’Europe, mais le pays considère désormais cette cessation comme une manière de ne pas financer la guerre menée par Moscou.
Cependant, cette rupture suscite des inquiétudes parmi certains États européens, notamment la Slovaquie et la Hongrie, qui redoutent des conséquences économiques négatives.
Le gaz européen a atteint des niveaux record, et Gazprom a confirmé l’arrêt des livraisons, soulignant le refus de l’Ukraine de prolonger l’accord. Cette situation pourrait remodeler les dynamiques énergétiques en Europe, alors que l’Ukraine poursuit sa politique de non-dépendance vis-à-vis de la Russie.