Le dernier rapport de l’ONG Transparency International, publié le 11 février 2025, met en lumière la persistance de la corruption au Togo, un fléau qui continue d’entraver le développement du pays. Avec un score de seulement 32 points sur 100, le Togo se classe 121ème sur 180 pays dans l’Indice de Perception de la Corruption (IPC).
Le rapport 2025 souligne les graves répercussions de la corruption sur la démocratie, les droits de l’homme et la stabilité du pays. Sur ce aspect, le régime de Faure Gnassingbé est critiqué pour son manque d’actions concrètes et son incapacité à lutter efficacement contre ce fléau.
L’impunité, notamment dans la gestion des scandales financiers comme celui des fonds de la Covid-19, alimente le sentiment de frustration et d’injustice.
Par ailleurs, des institutions telles que la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption (HAPLUCIA) sont perçues comme inefficaces, incapables de mettre en lumière les malversations et de restaurer la confiance des citoyens. Et tant que des actions concrètes ne seront pas mises en place pour lutter contre ce fléau, la stabilité et la gouvernance du pays continueront d’être fragilisées.