Coup de théâtre dans la course au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a donné raison à Samuel Eto’o, levant ainsi l’interdiction qui pesait sur sa candidature. L’actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) pourra finalement briguer un poste au sein de l’instance dirigeante du football africain lors de l’élection prévue le 12 mars au Caire.
Le 25 janvier dernier, la CAF avait rejeté la candidature de l’ancien international camerounais pour des raisons éthiques, invoquant une condamnation en 2024 dans une affaire de matches truqués et de paris sportifs. Mais ce veto n’aura pas résisté à l’arbitrage du TAS, qui a tranché en faveur d’Eto’o. Avec cette décision, l’ancien capitaine des Lions Indomptables est totalement réhabilité et peut désormais viser un poste stratégique au sein de la CAF.
En cas d’élection, Samuel Eto’o pourrait succéder à son compatriote Seidou Mbombo Njoya au sein du comité exécutif et occuper l’un des postes de vice-président de l’organisation. Une victoire qui renforcerait considérablement son influence dans le football continental et pourrait faire de lui un prétendant sérieux à la présidence de la CAF lors des prochaines élections, prévues dans quatre ans.
Élu à la tête de la Fécafoot en décembre 2021, le quadruple Ballon d’or africain s’est engagé à réformer le football camerounais, mais son mandat a été marqué par plusieurs tensions, notamment avec le ministre des Sports et l’actuel sélectionneur des Lions Indomptables, le Belge Marc Brys.
Interdit puis réhabilité: Eto’o enfin en lice pour un poste clé à la CAF
