Le ministère togolais de la Santé a confirmé, ce vendredi, un cas de variole du singe, également connue sous le nom de Mpox, dans le district sanitaire du Golfe, situé dans la région du Grand Lomé. La patiente, une jeune femme de 22 ans, a été immédiatement prise en charge dans une unité spécialisée en maladies infectieuses.
En réponse à cette situation, les autorités sanitaires ont déclenché une série de mesures d’urgence. Il s’agit notamment du renforcement de la surveillance épidémiologique, de la mise en place d’un système d’alerte précoce, de l’organisation d’une prise en charge médicale appropriée et de l’intensification des campagnes de sensibilisation à l’endroit de la population.
Le ministère appelle à la vigilance et à l’adoption de comportements préventifs. Parmi les gestes recommandés : un lavage régulier des mains à l’eau propre et au savon, la protection du nez et de la bouche en cas de toux ou d’éternuement, ainsi que l’évitement de tout contact direct avec les fluides corporels, les lésions cutanées ou le sang d’une personne suspectée d’être porteuse du virus.
« La variole du singe peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement », a rappelé le ministère dans un communiqué officiel.
Pour mémoire, le Mpox est une maladie virale contagieuse pouvant toucher toutes les tranches d’âge. Elle se transmet principalement par contact étroit avec une personne ou un animal infecté. Les symptômes incluent généralement une forte fièvre, des maux de tête et des éruptions cutanées. Dans certains cas, elle peut entraîner des complications graves, voire le décès.
Les services de santé restent mobilisés et appellent la population à signaler rapidement tout cas suspect auprès des centres de santé les plus proches.
Mpox à Lomé : un premier cas confirmé, les mesures d’urgence activées
