Par un plaidoyer soutenu auprès des autorités compétentes, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) obtient que tout format du certificat de nationalité togolaise soit validé pour les prochaines élections municipales.
Préoccupation
Tout part de ce que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) informe les partis les regroupements de partis politiques et les candidats indépendants que leur dossier de candidature pour les municipales du 10 juillet 2025 doit comportement le nouveau format du certificat de nationalité togolaise.
Une décision jugée non inclusive voire discriminatoire d’autant plus qu’un grand nombre de Togolais ne dispose que de l’ancien format du précieux sésame.
Discrétion
L’affaire fait grand bruit, en dehors des états-majors des partis politiques. Beaucoup n’ont compris cette décision de la CENI qui oblige les impétrants aux municipales à ne mettre dans leur dossier de candidature le nouveau format de leur certificat de nationalité.
C’est alors que la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) entre en scène. En effet, selon le journal en ligne renouveau 228.tg, « elle s’employée pour que les municipales de juillet respectent les règles standard, souhaitent qu’elles soient inclusives, apaisées et participent à l’enracinement de la démocratie dans le pays ».
En clair, la commission, dirigée par l’avocat par Me Sanvee Kwao Ohini, rapporte le confrère, « a fait des démarches auprès des pouvoirs publics », lesquelles débouchent sur la validation de tous les formats du certificat de nationalité togolaise.
La CENI accepte la nouvelle donne mais oblige « les candidats détenteurs de l’ancien format du certificat de nationalité togolaise doivent faire légaliser une copie dudit certificat pour le dossier de candidature ».
LA CNDH, « souvent, fait des actions ou démarches qui restent discrètes pour une meilleure réussite de sa mission, celle de la défense et de la promotion des droits de l’homme sans distinction de sexe, de race, de religion, d’appartenance politique, etc. », complète le confrère en ligne. En l’espèce, c’est ce qu’elle a fait sans crier gare. Une marque de fabrique saluée dans certains milieux politiques.