Nathaniel Olympio, 1er porte-parole du front “Touche pas à ma constitution” , reste l’une des voix critiques à l’égard du processus électoral en cours comptant pour les élections municipales au Togo qui se tiendront le jeudi 17 juillet 2025.
Dans une déclaration récente, l’acteur politique affirme : « Une élection, c’est une négociation avec le peuple. Quand le peuple est privé de sa liberté de choix, comme c’est le cas au Togo, l’élection devient un acte de moquerie et d’humiliation de ce peuple. »
Ses propos résonnent fortement dans un climat déjà marqué par les manifestations des 6 et 7 juin 2025 contre la Vème republique, au cours desquelles de nombreux manifestants ont été arrêtés avant d’être partiellement libérés.
Face à cette situation, une action de désobéissance civile est annoncée dès le 23 juin, avec pour mot d’ordre le départ du président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005. Les initiateurs de cette action appellent à une mobilisation nationale et pacifique pour, selon eux, restaurer la démocratie et le droit du peuple togolais à choisir librement ses dirigeants.
À un mois des élections municipales, le climat politique reste donc tendu et incertain, avec un scrutin que beaucoup perçoivent déjà comme joué d’avance.
Je ne sais pas à quel jeu joue le Professeur Olympio ; mais les leaders de l’opposition n’ont plus de base et n’auront que leurs yeux pour pleurer s’ils sèment la confusion à la veille des élections locales…
Le seul mot d’ordre de l’opposition doit être leur union pour gagner le maximum de sièges de conseillers communaux…