À l’approche des élections municipales de 2025, le Maire sortant, Ayawli Kwaku, investi par le parti UNIR, dresse le bilan de son action à la tête de la commune Avé 2. Dans une interview accordée à IciLome, il revient sur les grandes réalisations de son mandat, les difficultés surmontées, et les ambitions qui l’animent pour un éventuel second mandat. Un entretien placé sous le signe de la pédagogie, de la continuité et de l’appel au partenariat pour le développement local.
Quel sentiment vous habite aujourd’hui, au moment de dresser le bilan de ces six années à la tête de la mairie ?
Ayawli Kwaku: Je dirais, d’emblée, que c’est un sentiment de satisfaction. Pourquoi ? Parce que je n’avais jamais dirigé une mairie auparavant, mais comme on le dit, c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Et tenez-vous bien : lorsque nous avons été élus maires, l’État togolais nous a accompagnés. Je tiens d’ailleurs à saluer Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, qui a permis aux nouveaux maires de bénéficier de formations et d’un appui technique. Cela nous a permis d’être à la hauteur des responsabilités qui nous ont été confiées.
Quand je parle de satisfaction, c’est parce que nous avons tout de même réussi à impacter positivement les localités relevant de notre ressort territorial.
Quelles sont, concrètement, les réalisations majeures que vous avez accomplies ces six dernières années ?
Ayawli Kwaku: Tout à l’heure, lors du meeting, j’ai présenté un bilan succinct pour rappeler à la population pourquoi elle nous avait accordé sa confiance. Nous avons mené des actions dans chaque canton.
Je peux citer, entre autres :
- La construction en cours du centre culturel d’Aképé ;
- Le nouveau marché d’Aképé également en construction ;
- La création d’infrastructures scolaires dans plusieurs localités ;
- Le grand marché de Noépé, actuellement en chantier ;
- À Badja, nous avons entamé la construction de hangars et de magasins dans le nouveau marché ;
- Nous mettons aussi en place un centre de loisirs au sein du petit marché de Badja.
Et je ne saurais passer sous silence le projet hydraulique que nous avons réalisé. Ce projet me tient particulièrement à cœur. Il a été fortement critiqué au départ. Certains n’en voyaient pas l’utilité. On a même été vilipendés. Mais aujourd’hui, les résultats parlent d’eux-mêmes. J’ai pris l’exemple d’un commerçant qui investit 16 000 francs CFA et en tire 200 000 francs de bénéfices. N’est-ce pas là une belle réussite ? Ce projet est une illustration concrète de notre vision.
Bien sûr, tout n’a pas été simple. Nous avons aussi connu des difficultés, que nous avons su surmonter avec patience et pédagogie.
Justement, quelles ont été ces difficultés, et comment les avez-vous surmontées ?
Ayawli Kwaku: (Sourire.) Il faut savoir rester humble, à l’écoute, et proche de la population. Il faut aussi avoir une oreille attentive à ses attentes. Personne n’avait, à l’époque, une expertise avérée sur la décentralisation.
C’est donc en expliquant, en dialoguant, et en adoptant une approche pédagogique que nous avons pu faire comprendre nos démarches aux citoyens.
En procédant ainsi, la population a fini par comprendre, et c’est ensemble que nous avons pu surmonter les défis majeurs de la commune.
À quelques jours de la fin de la campagne, quel écho vos messages rencontrent-ils auprès de la population ? Et si vous êtes réélu, quelles seront vos priorités ?
Ayawli Kwaku: L’enthousiasme de la population tout à l’heure en dit long. C’est un message clair de soutien que les habitants d’Aképé nous ont adressé. Et ce sentiment est partagé dans les autres cantons.
Notre message à la population est donc simple : voter massivement pour la liste UNIR. Parce que cette liste incarne la confiance, la paix et la continuité.
Nous avons lancé plusieurs chantiers, notamment le centre culturel d’Aképé, pour lequel il nous faut encore 297 millions de francs CFA afin d’achever les travaux. Actuellement, nous en sommes à la phase de la fondation.
Je saisis cette tribune pour lancer un appel aux personnes de bonne volonté : accompagnez-nous, soutenez la commune dans l’achèvement de ces projets structurants.
Comment définiriez-vous aujourd’hui l’identité de la commune Avé 2 ?
Ayawli Kwaku: Nous avons réussi à élaborer notre Plan de Développement Communal (PDC), qui constitue désormais notre feuille de route.
Toutes nos actions sont menées en cohérence avec ce PDC. Pourquoi ? Parce qu’il a été élaboré de manière participative et inclusive. Réaliser les projets inscrits dans ce plan, c’est répondre directement aux besoins exprimés par la population.
Ensemble, je suis convaincu que nous allons bâtir une cité paisible, tournée vers le partenariat et le développement, et capable de générer des emplois pour nos concitoyens.
Merci, Monsieur le Maire.
Ayawli Kwaku: C’est moi qui vous remercie. À très bientôt.