L’Observatoire togolais des médias (OTM), en partenariat avec l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO) et avec l’appui de l’Union européenne, a organisé une conférence académique sur l’éthique et la sécurité des journalistes au Togo.
Placée sous le thème « Cadre juridique de protection et d’accès des journalistes en zones hostiles », la rencontre a rassemblé journalistes, étudiants et membres de la société civile. Elle visait à promouvoir la liberté d’expression et à renforcer la protection des défenseurs des droits humains, notamment dans les contextes sensibles.
Deux interventions phares ont marqué l’événement : celle du Dr Tchakbera Adji David, qui a abordé les défis du journalisme en contexte de crise (terrorisme, conflits armés), et celle du Commissaire Divisionnaire Kpatcha Tchendo, mettant en lumière les enjeux de collaboration entre journalistes et forces de sécurité.
La conférence a permis de sensibiliser les participants aux risques liés à l’exercice du métier dans des zones à haut risque, tout en encourageant un dialogue constructif entre médias et forces de l’ordre pour une meilleure protection des professionnels de l’information.
Les journalistes togolais ne sont pas en danger… Le problème est que ce métier ne nourrit pas son homme… La presse écrite n’a pas de clients… Le seul fonds de commerce est de traiter des articles tendancieux et populistes. Le journaliste togolais pense qu’il doit être activiste pour réussir.
J’ai suivi une émission en langue exe sur une radio de la place… Il fallait entendre le journaliste parler… Je pense qu’il cherche seulement une audience… Faire croire à son auditoire qu’on est spécialiste en développement… Que les gouvernants ne savent pas la terre des plateaux peut servir à l’agriculture… Quand même !