Les études sur les anciens Prix Nobel italiens ont montré que dans ce pays très catholique, la majorité des lauréats du Prix Nobel italien n’ont pas eu des parents croyants.
L’explication se situe au niveau de la mémorisation en bas âge.
S’il est évident qu’un enfant de 6 ans peut mieux mémoriser des textes qu’un adulte de 70 ans, l’explication n’est pas celle que vous croyez.
Ce que l’enfant de 6 ans mémorise lui reste dans le cerveau à jamais, quelque soit ce qu’on lui fait mémoriser.
Or à 70 ans, l’adulte n’arrive pas à mémoriser aussi facilement, parce que son cerveau procède d’abord à une analyse et une sélection de ce qui convient ou non d’être mémorisé. L’adulte juge et décide si ça vaut la peine ou pas.
Et c’est ici que dès 6 ans, la route du futur potentiel Prix Nobel se sépare de celle de l’homme commun.
A 6 ans, l’enfant du croyant va mémoriser en priorité les prières. Et ces prières seront incrustées à jamais dans son cerveau.
Au même moment, l’enfant du scientifique va passer son temps à mémoriser les tables de multiplication et des notions scientifiques qui n’entrent en compétition ou en contradiction avec aucune logique mathématique, tout au long de sa vie.
Lorsqu’à 45 ans, il faudra qu’il analyse pour écarter de son champ d’action tout ce qui n’est pas essentiel, pour se concentrer aux priorités de sa vie, il pourra plus facilement se concentrer sur ce qui porte à changer la vie des humains, puisqu’il sera convaincu que les solutions ne proviennent que des actions humaines réfléchies, et non des volontés célestes.
J’ai publié samedi le 5 juin 2021 sur mon mur Facebook “ieg”; une photo me montrant à la plantation et demandant à chacun de moi dire ce qu’il avait fait de son samedi.
Plus de 50% des réponses disaient que les intervenants étaient à l’église, à la mosquée où à la prière.
On n’a pas besoin d’être un voyant pour prévoir qu’ils n’éduqueront pas leurs enfants pour devoir des potentiels Prix Nobel, puisque comme eux avant, leurs enfants mémoriseront la table des multiplications, oui, mais en plus, leurs cerveaux subiront un bombardement d’interférences faites de prières et de croyances en parfaite contradiction avec la logique.
Au final, si à 100 africains, vous posez la banale question : c’est quoi ta passion ? C’est quoi ton passe-temps favori, je parie que 99 ne sauront pas quoi répondre, parce qu’ils n’en ont pas.
Quand le cerveau d’un enfant à 6 ans a mémorisé des dogmes et non exclusivement la logique, à 30, 40, 50 ans, vous aurez des adultes Hors Sujet, déconnectés de la compétition internationale des intelligences.
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Jean-Paul Pougala
Mardi le 14 octobre 2025