Trois organisations de la société civile togolaise notamment le CACIT, l’OTM et l’OMCT, ont présenté devant la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, lors de sa session d’octobre 2025, une analyse jugée préoccupante de l’état des libertés publiques au Togo.
Les ONG dénoncent un climat marqué par un rétrécissement de l’espace civique, ponctué de coupures d’internet, de la répression des manifestations de juin 2025, d’arrestations qualifiées d’arbitraires, ainsi que de cas de torture et de conditions carcérales dégradées.
Elles appellent la CADHP à encourager le gouvernement à garantir l’accès à internet, renforcer la protection des journalistes et défenseurs des droits humains, réformer la législation sur les médias et adopter d’ici 2026 une loi dédiée à la protection des défenseurs. Elles demandent également une réduction de la détention préventive et la libération des personnes détenues de manière arbitraire.
Tout en saluant les efforts de dialogue entrepris par les autorités, les organisations estiment que la situation actuelle continue d’éroder la confiance du public et de fragiliser les libertés fondamentales.


