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Kozah 1 : Nouvelle élection du bureau exécutif communal le 8 décembre

La commune de Kozah 1 s’apprête à vivre une nouvelle étape importante de sa gouvernance locale. À la suite de l’arrêt rendu le 27 novembre 2025 par la Cour suprême, qui a annulé l’élection du maire et de ses adjoints pour non-respect des dispositions du décret encadrant la convocation et l’organisation des séances électives, le préfet de la Kozah, le colonel Bonfoh, a officiellement convoqué une nouvelle session.

Cette réunion élective se tiendra le lundi 8 décembre à 8 h 30 dans la salle de délibération de la mairie. Il s’agira de procéder à la réélection de l’ensemble du bureau exécutif communal, désormais remis à zéro, conformément aux prescriptions de la haute juridiction administrative. Cette reprise du scrutin intervient dans un contexte politique local particulièrement sensible, la commune étant considérée comme l’un des fiefs traditionnels du parti au pouvoir.

L’arrêt de la Cour suprême a ravivé les attentes au sein de la population et parmi les élus, notamment ceux issus de listes indépendantes, qui voient dans ce nouveau vote une occasion de rétablir l’équilibre démocratique et de corriger les irrégularités relevées précédemment. Plusieurs acteurs municipaux entendent aborder cette échéance avec davantage de vigilance et de transparence, afin de garantir une élection conforme aux règles.

La session du 8 décembre est ainsi très attendue, tant pour son enjeu institutionnel que pour ses implications politiques. Elle déterminera la composition du futur exécutif communal et conditionnera la poursuite des projets et priorités de développement dans la commune de Kozah 1. Les regards demeurent donc tournés vers cette élection, perçue comme un moment charnière pour la crédibilité et la stabilité de la gouvernance locale.

Rappelons que c’est le conseiller municipal Ricardo Agouzou, président du mouvement Togo-Espoir, qui a introduit le recours en annulation de l’élection du maire et de ses adjoints, initialement tenue le 16 octobre 2025. Un recours jugé fondé et recevable par la Cour suprême, qui a ainsi rétabli le droit.

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