La CEDEAO n’en finit plus avec les rencontres extraordinaires depuis que des Etats comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont manifesté leur volonté de sortir du fleuve tranquille et dormant qu’est devenue l’institution. Un nouveau sommet est prévu le 24 février prochain à Abuja au Nigeria.
Cette rencontre devra examiner « la situation politique et sécuritaire de la sous-région » après le retrait de la Cédéao du Mali, du Burkina et du Niger. Malgré les appels à la retenue et à la renonciation de ce départ, les trois (03) qui ont entretemps créé l’Alliance des Etats du Sahel, semblent intransigeant sur leur décision.
Lors de ce sommet, les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest prendront connaissance d’un document officiel sur les avantages et les inconvénients du départ de ces trois pays. Toutefois, l’institution communautaire assume sa position de « main tendue » à l’égard des 3 Etats dissidents et parait poursuivre sur cette même lancée.
Visiblement, la CEDEAO n’est plus vraiment en position de force face à ces Etats qu’elle avait mis sous sanctions. Ainsi, l’éventuelle d’un retour de ceux-ci pourrait passer par une annulation des sanctions comme le milite une minorité de Chefs d’Etats dont le togolais Faure Gnassingbé.
En dehors de ce dossier de retrait des 3 Etats de l’AES, cette rencontre extraordinaire devrait se pencher sur la situation politique au Sénégal marquée par les tensions sur la date des prochaines élections présidentielles. À lire
Oui, les Chefs d’État de la CEDEAO multiplient des rencontres pour trouver une solution pouvant permettre le retour des trois pays de la Communauté qui ont annoncé leur départ entre autres le Mali, Le Burkina-Faso et le Niger. Le dénominateur commun à ses trois pays est que ces pays sont confrontés à des hordes de terroristes qui sèment désolation et mort. Ceci a amené les dirigeants à chercher libérer leurs territoires respectifs de ces terroristes et dans cette optique ces pays ont décidé de quitter la CEDEAO pour constituer l’AES afin de se soutenir les uns et les autres en vue de relever le défi sécuritaire et mettre en place de nouveaux paradigmes en vue de prendre à bras le corps leur souveraineté. Les négociations s’annoncent difficiles pour faire revenir ces pays de l’AES, parce que selon ces pays, la communauté a outrepassé ses prérogatives et le fait, la communauté doit se libérer des influences extérieures. Il faut aussi dire que le régime des sanctions et de deux poids deux mesures que la communauté applique fragilise sa position au sein de l’AES. En tout cas les discussions continuent c’est déjà un point positif.
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