Togo- Modification constitutionnelle: Des forces de l’ordre empêchent une conférence de presse de l’opposition

Ce mercredi 27 mars, des acteurs de l’opposition et de la société civile, réunis au siège du parti ADDI à Lomé, ont voulu animer une conférence de presse pour dénoncer la nouvelle révision constitutionnelle. Mais leur rencontre avec la presse a été tuée dans l’oeuf.

En effet, des forces de l’ordre et de sécurité, armées jusqu’aux dents, ont débarqué sur les lieux de la conférence. Sans une aucune forme de procès, ils ont intimé l’ordre à tout les occupants du siège du parti ADDI de débarrasser le plancher. “Qui est le responsable? Je n’ai pas à discuter avec vous. Sortez ! Tout le monde sort. Je vous dis de sortir”, a lancé un agent.

Alors que certains journalistes continuaient de faire leur travail, un agent est venu récupérer violemment le portable d’un journaliste en l’accusant de filmer la scène sans autorisation. Il a fallu de longues discussions avec lui avant qu’il ne daigne rendre le portable au confrère.

Un autre confrère a été pourchassé par les agents alors qu’il filmait les dispositifs militaires mis en place par ces derniers.

Les curieux venus observer la scène devant le siège du parti ADDI ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes.

2 thoughts on “Togo- Modification constitutionnelle: Des forces de l’ordre empêchent une conférence de presse de l’opposition

  1. Merci aux acteurs politiques réunis au siège de ADDI. c’est un bel image, que malheureusement, vous n’arrivez pas à montrer souvent, étant donné que vous êtes perdus dans vos petits calculs du “primus inter paris”, le premier parmi les pairs.
    La dispersion de cette réunion montre que le pouvoir n’est pas aussi serein que vous pensez.
    Il faut toujours rester calme devant un militaire qui crie.
    C’est normal d’avoir peur devant une personne ou des individus armés.
    Mais comme je l’ai déjà, même Faure Gnassingbé fuirait au premier coup de fusil qui éclate devant lui. Il va détaler comme un lapin, puisque c’est un humain comme vous, comme moi. Un dictateur, c’est d’abord un poltron, quelqu’un qui tremble devant un simple citoyen.

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