Au Togo, alors que les élections législatives et régionales battent leur plein, une préoccupation majeure émerge quant à l’équité et à l’impartialité de la couverture médiatique de RFI et de France 24, deux médias occidentaux majeurs.
Des observateurs ont souligné que ces médias adoptent des pratiques partiales envers les candidats des différents partis politiques, ainsi qu’envers les porteurs de la proposition de révision constitutionnelle, soulignant ainsi un traitement inéquitable qui ne serait pas toléré dans le vieux continent.
Une analyse attentive de la couverture médiatique révèle des disparités frappantes dans la façon dont les différents acteurs politiques sont présentés. Certains candidats bénéficient d’une visibilité accrue et d’un traitement favorable, tandis que d’autres, surtout ceux de la mouvance présidentielle, sont systématiquement marginalisés ou dépeints de manière négative.
De plus, les porteurs de la proposition de révision constitutionnelle en cours de relecture à l’Assemblée nationale sont souvent relégués au second plan, leurs arguments étant minimisés ou ignorés, ce qui, selon certains observateurs, fausse le débat politique et nuit à la diversité des opinions exprimées.
Ces pratiques partiales soulèvent des questions fondamentales sur l’éthique journalistique et la responsabilité des médias occidentaux dans les troubles à l’ordre public des pays Africains. Ces médias, dans leur pays respectif, sont tenus de respecter des normes élevées en matière d’équité, d’objectivité et de pluralisme. Mais malheureusement, ces mêmes principes ne s’appliquent toujours pas lorsqu’il s’agit de l’Afrique.
“Il est temps que RFI, France24 et d’autres médias occidentaux réexaminent leurs pratiques et se conforment aux normes éthiques universelles dans leur couverture des événements politiques au Togo. L’équité médiatique est essentielle pour garantir un processus démocratique équitable et transparent, et les médias jouent un rôle crucial dans la promotion de ces valeurs. Il est impératif que les médias occidentaux reconnaissent leur responsabilité dans la manière dont ils influencent le débat public en Afrique et qu’ils s’engagent à fournir une couverture juste et équilibrée des événements politiques”, a souligné un acteur politique proche du pouvoir.
La crédibilité et la légitimité de tout médias dépendent de sa capacité à respecter les principes fondamentaux du journalisme, quel que soit le contexte géographique. “Le Togo est un havre de paix et la paix constitue le leitmotiv du président de la République Faure Gnassingbé pour son pays et la sous région”, a-t-il poursuivi.
Gilbert Bawara, invité sur TV5 Monde ce jeudi, a également abordé le cas de Thomas Dietrich. Le ministre togolais a critiqué ce qu’il considère comme un “militantisme” de la part du journaliste français, en référence à une vidéo dans laquelle ce dernier dézingue le gouvernement togolais.
Je n’ai pas très bien compris cet article qui d’ailleurs n’est pas signé. Est-ce le prix de la lâcheté ?
Je n’ai pas du tout compris où voulait en venir cet article ?
Que voulez-vous en fait ? Le beurre, l’argent du beurre, le magasin de beurre et la cuisse de la fermière ?
Vous avez tout:
-La bande de soudards incorporée qui sert d’armée
-Les médias publics, voire privés sont aux ordres (puisque j’ai pu constater comment mêmes les journalistes privés prennent des pincettes pour parler des sujets “sensibles”, en réalité les vrais sujets)
-La chambre d’enregistrement, la bande de godillots qui sert d’Assemblée Nationale
-La justice. j’ai vu la sortie du procureur général, j’ai rigolé. Il se prend vraiment au sérieux ? Je le prendrai au sérieux le jour où il va s’auto-saisir d’une seule affaire de détournement. Bref, pour dire que c’est de la rigolade.
-Vous organisez les élections, vous proclamez les résultats
-Vous décidez du découpage électoral
-Vous nommez les sénateurs
-Vous licenciez les fonctionnaires comme bon vous semble
Et vous trouvez quand même le moyen de venir pleurer sur Internet ? Il vous en faut toujours plus ? C’est bien ça ?
J’ai demandé au peuple togolais de vous sanctionner dans les urnes. C’est ce qui est, et c’est ce qui sera.