Togo – Passerelle d’Agoè-Zongo : Retour sur une catastrophe évitable ?

Un accident grave s’est produit dans l’après-midi du vendredi 13 décembre, sur la Route Nationale N°1 à Agoè-Zongo, dans la périphérie de Lomé. Selon les premières constatations des autorités, un camion semi-remorque transportant une citerne de gaz « surdimensionnée » , circulant en direction sud-nord, a heurté la plateforme supérieure de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo.

L’impact a provoqué l’effondrement de la structure, qui est tombée sur la chaussée, écrasant le camion, une voiture ainsi que deux tricycles de transport de passagers circulant dans le même sens. Le bilan provisoire de l’accident fait état de huit morts sur les lieux, trois blessés graves évacués à l’hôpital, ainsi que des dégâts matériels importants.

Le ministre de la sécurité de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, a exprimé, au nom du gouvernement, ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a également réitéré l’importance de « l’observation scrupuleuse des prescriptions du code de la route », notamment en ce qui concerne les règles de chargement des véhicules, telles qu’énoncées par les dispositions communautaires de l’UEMOA.

Les débats sur l’incident


Cet incident a suscité un vif débat sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se demandant comment une passerelle peut être suffisamment fragile pour se casser sous l’impact d’un véhicule. Certains pointent du doigt la qualité de l’infrastructure, bien que la passerelle ne semble pas présenter de signes évidents de vieillissement. D’autres évoquent la vitesse excessive du camion comme un facteur contributif à l’accident.

Un autre point de discussion porte sur la signalisation avertissant de la hauteur minimale requise pour circuler sous la passerelle. Plusieurs se demandent si un dispositif de contrôle de la taille des véhicules, à une distance appropriée de l’infrastructure, n’aurait pas pu prévenir cet incident.

Enfin, la question de l’implication des forces de l’ordre est également soulevée. Certains observateurs s’interrogent sur l’absence de contrôles réguliers pour prévenir ce genre de situation, notamment en ce qui concerne le respect des normes de sécurité et de chargement des véhicules. Ces interrogations mettent en lumière un sentiment général de mécontentement vis-à-vis des pratiques de surveillance et de régulation routière dans la capitale.

Cette tragédie soulève plusieurs questions sur la sécurité routière à Lomé et sur les mesures à prendre pour éviter de tels incidents à l’avenir. Les autorités compétentes devront répondre à ces préoccupations pour prévenir de nouvelles pertes en vies humaines sur les routes du pays.

One thought on “Togo – Passerelle d’Agoè-Zongo : Retour sur une catastrophe évitable ?

  1. Oui la police routière est interpellée… Elle doit quitter la compromission pour bien accomplir leur mission… C’est la police routière qui est le premier conseil des autorités de la circulation routière… Besoin de panneaux de signalisation.

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