Dans un communiqué publié récemment, le parti Forces Démocratiques pour la République (FDR) a exprimé son rejet catégorique des élections sénatoriales annoncées par le gouvernement pour le 2 février 2025. Qualifiant cette annonce de « non-événement », le parti dirigé par Me Apévon Dodji affirme n’y accorder « aucun intérêt ».
Selon le FDR, la mise en place d’un Sénat est non seulement inutile, mais représente également un gaspillage de ressources publiques dans un contexte où les communes peinent à fonctionner correctement. Le communiqué souligne que cette institution ne fera qu’aggraver la situation économique, alors que de nombreux Togolais luttent pour satisfaire leurs besoins essentiels. « Un Sénat ne va constituer qu’un gouffre financier au moment où ceux qui nous gouvernent à nos dépens n’arrivent pas à mobiliser les ressources nécessaires pour rendre viables nos communes », précise le document.
Le parti dénonce également les conditions ayant permis au régime en place de préparer ces élections sénatoriales. Il pointe du doigt des fraudes électorales massives lors des scrutins législatifs et régionaux, qui ont permis au pouvoir de contrôler la quasi-totalité des sièges nécessaires à la constitution du collège électoral. Ces manœuvres sont, selon le FDR, un élément clé dans « le scénario monté » pour consolider une 5ᵉ République « boiteuse et bancale ».
En cohérence avec sa position antérieure, le FDR annonce qu’il ne participera pas à ces élections sénatoriales. Le parti avait déjà refusé de siéger à l’Assemblée nationale et dans les conseils régionaux en raison des « conditions rocambolesques » dans lesquelles s’étaient déroulées les scrutins précédents.
Malgré ce contexte, le parti appelle les Togolais à rester mobilisés et à ne pas perdre espoir. « Le parti FDR exhorte le peuple togolais à demeurer dans l’espérance et dans la foi d’un jour nouveau qui vient certainement », conclut-il.
Ce n’est pas surprenant… L’opposition n’a plus de base… Tout est à refaire… Rassemblez vous pour créer un nouveau parti de reconquête.