Le nord du Bénin a été le théâtre d’une nouvelle attaque meurtrière contre les forces armées, qui a coûté la vie à 28 soldats, selon des sources sécuritaires. L’attaque s’est produite le mercredi 8 janvier dans la zone frontalière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, une région déjà frappée par des violences djihadistes ces dernières années.
Une source militaire de haut niveau a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que 28 membres des forces de défense et de sécurité avaient été tués dans cette attaque. « L’attaque a eu lieu au niveau du triple point », a précisé cette même source, en référence à la zone frontalière stratégique entre les trois pays.
« Nous poursuivons le ratissage. Pour le moment, quarante assaillants ont été neutralisés », a ajouté la source militaire de l’AFP.
Les attaques dans cette région du nord du Bénin se sont intensifiées ces dernières années, attribuées par les autorités béninoises à des combattants djihadistes liés à l’organisation État islamique (EI) et à Al-Qaïda, opérant depuis les pays voisins, où ils sont particulièrement actifs.
Cette nouvelle attaque s’inscrit dans un contexte de violence croissante dans ce pays voisin du Togo. En décembre dernier, trois soldats béninois avaient perdu la vie et quatre autres avaient été blessés dans une attaque similaire dans le nord-est. En juin 2024, sept soldats avaient été tués dans une offensive djihadiste dans le parc national de la Pendjari, situé à la frontière avec le Burkina Faso.
Pour l’heure, les autorités béninoises n’ont pas encore réagi officiellement à cette attaque.
Bénin : 28 soldats tués dans une attaque terroriste au nord du pays
