Dans un climat politique tendu marqué par la contestation de la nouvelle constitution du 6 mai 2024, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) a clarifié sa position sur les élections locales prévues cette année.
Bien qu’ayant boycotté les sénatoriales du 15 février en protestation contre le passage à la Ve République, ce regroupement politique se dit prêt à participer aux municipales, soulignant leur importance pour la gouvernance locale.
Gérard Adja, figure de la DMP et ancien vice-président du MPDD, a défendu cette stratégie sur Victoire FM : « Les élections locales sont des élections républicaines, et il est important que la gouvernance locale soit renforcée. Les prochaines municipales n’ont rien à voir avec la situation politique actuelle. » Pour lui, ces élections ne s’inscrivent pas forcément dans le cadre de la nouvelle constitution contestée, mais peuvent aussi être vues comme une continuité de celle de 1992, qui prévoyait déjà des municipales.
« Certains peuvent penser qu’ils participent aux élections locales sous la Ve République, alors que d’autres considéreront qu’ils sont dans la logique de la constitution de 1992 », a-t-il argumenté. Malgré son boycott des sénatoriales, la DMP voit dans les municipales une opportunité de renforcer la démocratie à la base, sans céder sur sa critique du régime.