Route Lomé-Vogan-Anfoin jamais réceptionnée, déjà en mode replâtrage

La réfection de cette route longue de 61 km a été l’un des plus gros scandales économiques du pouvoir togolais. Lancés jeudi 30 janvier 2014 pour dix-huit mois, les travaux n’ont été achevés qu’en juillet 2021.

Ils ont été longtemps abandonnés par la société CECO Group après le déblocage de 26 milliards FCFA pour être repris plus tard par les Chinois de China Road and Bridge Corporation (CRBC). A leur arrivée, les Chinois ont modifié la dimension initiale tracée par CECO Group.

À plusieurs endroits, la route a été considérablement réduite à telle enseigne que les Chinois n’ont aménagé que la vieille route avant même les travaux de CECO. Au-delà de son caractère zigzag, il n’y a pratiquement plus de rigole. En somme, des travaux de piètre qualité.

Pour des travaux initialement prévus pour dix-huit mois, il a fallu attendre plus de sept ans avec toutes les conséquences dramatiques pour les usagers. Depuis lors, l’ouvrage n’a pas officiellement réceptionné jusqu’à ce jour mais depuis quelques jours, il s’effectue des travaux de replâtrage de la nouvelle route de moins de cinq ans. Cela se passe sur la portion Avéta-Kpome où la voie s’est dégradée par endroits avec des nids-de poule béants qui occasionnent des accidents parfois mortels.

Ce rafistolage est la belle illustration des travaux bâclés un peu partout dans le pays. Doit-on le rappeler, la réfection de cette route, la Nationale N°34 devait coûter 37 milliards mais à l’arrivée, c’est bien le fiasco. D’abord, l’entreprise CECO avait pris 26 milliards FCFA sans pouvoir réaliser les travaux et China Road and Bridge Corporation (CRBC) a bénéficié de 31 milliards FCFA pour l’achever à sa manière. Un scandale de grande ampleur qui n’a jamais été élucidé à ce jour. Et au même moment, on est en face des travaux bâclés. Dramatique !

Source : Lecorrecteur

One thought on “Route Lomé-Vogan-Anfoin jamais réceptionnée, déjà en mode replâtrage

  1. Les problèmes liés à l’exécution des travaux Lomé Anfoin constituent une vitrine des faiblesses de la gestion des projets de nos gouvernants… Les dettes doivent atteindre leur destination finale… Nous devons tous y travailler.

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