La capitale togolaise a accueilli un atelier consacré à la validation du rapport diagnostic sur les capacités nationales de suivi et de reporting liées à la mise en œuvre de la ZLECAf et des initiatives de commerce intra-africain. Organisée par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) dans le cadre du projet CADAST, la rencontre a rassemblé les principaux acteurs institutionnels, privés et académiques engagés dans le déploiement national de l’accord continental.
Ouvert par le Secrétaire général du ministère du Commerce, l’atelier a été marqué par la forte participation de ministères sectoriels, d’organisations de développement, d’universitaires et de représentants de la société civile. Cette diversité illustre, selon les organisateurs, la dimension inclusive indispensable à la réussite de la ZLECAf.
Dans son intervention, Edem Messa-Gavo de l’ACBF a salué l’engagement du gouvernement togolais et rappelé que la réussite de la ZLECAf repose sur l’existence de mécanismes solides capables de fournir des données fiables pour orienter les décisions stratégiques. Le diagnostic présenté s’inscrit dans une évaluation conduite simultanément en Éthiopie, en Ouganda, au Rwanda, au Togo et au Zimbabwe, en partenariat avec CLEAR-Afrique francophone.
L’étude reconnaît les avancées du Togo, notamment l’adoption d’une stratégie nationale ZLECAf, la création d’un comité technique multi-acteurs et l’organisation de programmes de renforcement des capacités. Toutefois, elle identifie la nécessité d’un système plus robuste et cohérent de suivi et de reporting. Edoé Djimitri Agbodjan, Coordonnateur Directeur du CESAG, a souligné l’importance pour le pays de disposer d’indicateurs fiables permettant de mesurer l’impact réel de la ZLECAf sur l’économie et les entreprises.
Les échanges ont permis une revue participative du document, dont les recommandations finales serviront de feuille de route pour renforcer durablement les capacités nationales. Par cette démarche, le Togo réaffirme sa volonté de s’inscrire pleinement dans la dynamique d’intégration économique africaine.
