Le Chef de l’État béninois, Patrice Talon a sans surprise affirmé sa volonté de briguer un second mandat à la magistrature suprême de son pays. Une déclaration qui s’oppose à sa promesse de 2016 lors de son investiture.
Pour justifier sa décision, Patrice Talon a déclaré que “ce que les Béninois défendent avec acharnement, ce n’est plus seulement deux choses ; c’est maintenant trois choses : démocratie, nos libertés et la bonne gouvernance. Pour ma part, je resterai dans l’action permettant de renforcer la bonne gouvernance. Je serai candidat à cause de ça”.
De toute évidence, l’ancien président de la Gambie, Yahya Jammeh semble avoir raison quand il a déclaré que M. Talon avait fait cette promesse faute d’expérience en tant que chef de l’Etat.
« Je ferai de mon mandat unique une exigence morale en exerçant le pouvoir d’Etat avec dignité et simplicité. Je m’acquitterai de mes devoirs de Président de la République avec humilité, abnégation et sacrifice pour le bien-être de tous », telle ont été les déclarations du Président Talon lors de son investiture le 06 Avril 2016.
Pour M. Jammeh à l’époque, la limitation de mandat en Afrique serait une source d’instabilité politique et de non aboutissement des projets de développement. « Soyons sérieux : en Afrique, lorsque vous démarrez un projet, il vous faut au moins un an pour trouver les financements, six mois pour réaliser les études de faisabilité, etc. Il est à peine lancé que votre mandat est terminé. Voilà pourquoi tant de projets n’aboutissent jamais. Prôner la limitation des mandats en Afrique, c’est prôner l’instabilité », avait-il soutenu.
Talon avait également répondu à la “petite blague” de son ancien collègue de Gambie que “c’est vrai que le pouvoir tente, corrompt et finit par vous transformer,” mais il “ne pense pas que le pouvoir changerait” sa nature.
Tout compte fait, l’homme de 62 ans compte déposer sa candidature pour la présidentielle de mars 2021.
La promesse n’est pas la loi et elle n’engage que ceux qui sont encore attachés aux bonnes vieilles valeurs morales de décence. L’essentiel c’est d’aller de l’avant.
Merci, le reste n’est que du folklore
il a le droit
il a le droit ensuite dans 5 ans on avisera n’est pas?
Lol
S était
« Soyons sérieux : en Afrique, lorsque vous démarrez un projet, il vous faut au moins un an pour trouver les financements, six mois pour réaliser les études de faisabilité, etc. Il est à peine lancé que votre mandat est terminé. Voilà pourquoi tant de projets n’aboutissent jamais. Prôner la limitation des mandats en Afrique, c’est prôner l’instabilité » dixit Yahya Jammeh
Et bien le non expérimenté Béninois Patrice TALON lui a prouvé le contraire;
A tous ces présidents valets locaux fainéants cachés derrière leurs ambitions personnelles qui pensent comme le sanguinaire Yahya Jammeh:
1- Sachez que gouverner: c’est avoir une vision, un idéal unique de la vie d’une nation ”SON BIEN ËTRE”; c’est savoir utiliser et au besoin savoir améliorer les textes (garde fou) pour se donner les moins et rendre réelle cette vision
2- Retenez la leçon de la bonne gouvernance du chantre de la rupture le ”AGBONNON” Béninois Patrice TALON.
sa volonté de briguer un second mandat à la magistrature suprême de son pays est tout sauf anticonstitutionnelle.