Togo-Le soutien de la CNDH aux victimes de la torture

Pour marquer la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture (célébrée chaque 26 juin), la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a organisé ce mercredi 13 juillet à son siège à Agoè un atelier d’échanges auquel ont pris part des députés, des points focaux des ministres sur les stratégies de prévention de la torture, etc.

La Journée internationale de soutien aux victimes de la torture marque l’entrée en vigueur de la Convention contre la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le 26 juin 1987.

Pour l’édition de cette année, la CNDH a organisé une rencontre d’échanges entre le MNP-Togo qu’elle abrite, les parlementaires et les points focaux des ministères. Sur le thème les « Stratégies de prévention de la torture au Togo ».

Ledit atelier a permis aux participants de réfléchir sur la meilleure ou les meilleures stratégies devant « porter haut » le Togo en matière de respect des droits de l’homme en général et de prévention de la torture en particulier.

Dans son invention à l’ouverture de la rencontre, Ohini Kwao Didi Sanvee, vice-président de la Commission, et président de la Sous-commission prévention contre la torture, a souligné que « La journée internationale de soutien aux victimes de la torture est l’occasion pour les États membres de l’ONU, les institutions nationales des droits de l’homme, la société civile et les individus à travers le monde d’une part, de s’unir et de soutenir les personnes qui ont été ou sont encore victimes de la torture et d’autre part, de réfléchir sur des actions en vue d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application effective de la convention contre la torture ».

Pour contribuer à mettre fin à l’usage de la torture, une pratique qui anéantit la dignité de l’homme, poursuit-il, il est créé et confié à la Commission nationale des droits de l’homme le Mécanisme national de prévention de la torture (MNP) conformément à la loi n°2021-015 du 03 août 2021.

« En tant que mécanisme de prévention de la torture et autres peines et traitements cruels, inhumains ou dégradants, le MNP a la responsabilité de contribuer au respect des droits des personnes privées de liberté et de veiller au respect des garanties fondamentales des personnes interpellées ou gardées à vue », a insisté M. Sanvee.

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