La journée du 1er Mai a été un cadre pour les membres du Syndicat de l’enseignement supérieur du Togo (SEST) de déplorer que les autorités étouffent toute action syndicale, surtout à l’Université de Lomé.
Ce lundi 1er Mai, jour de la fête du Travail, les enseignants du supérieur se sont réunis pour réfléchir sur l’avenir de leur syndicat. Une rencontre qui leur permet de dénoncer les entraves faites à leurs activités syndicales.
« Depuis un certain temps, les activités syndicales dans les UPT, notamment à l’université de Lomé, font l’objet d’ostracisme. Ni l’organisation d’assemblées générales, ni les demandes de salles pour les réunions syndicales ou pourparlers n’ont fait l’objet d’autorisation de la part des autorités universitaires. Parfois, les demandes sont suivies de menaces à peine voilées notamment dans le courrier réponse N°063/2023/MESR/CAB/Spa du 17 avril 2023 suivi de sa décision irrégulière d’affectation », regrettent ces enseignants.
Et ce n’est pas tout. Ces derniers déplorent, en outre, le refus que l’accord du 6 août 2019 devienne une réalité, la coupure de salaire sur 2 mois (décembre 2020 et janvier 2021) de sept (7) enseignants-chercheurs de l’Université de Lomé, la non-nomination (3) enseignants-chercheurs admis sur la liste d’aptitude du CAMES aux fonctions de Maître de conférences pour le compte de l’année 202, la mutation abusive de leur Secrétaire général (Ayi Dzifa Hounzi), entre autres.
Le SEST sommes les autorités universitaires et politiques à s’employer à trouver des réponses urgentes à leurs revendications dans un bref délai.
La rencontre de ce lundi 1er Mai, selon ces enseignants des Universités publiques, vise à améliorer le cadre de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique.