Le président Nana Akufo-Addo ne comprend plus les raisons pour lesquelles les 46 mercenaires (sic) ivoiriens sont toujours en détention au Mali. Il l’a fait savoir dans une interview accordée récemment au confrère Jeune Afrique.
A l’occasion de la célébration de l’an un de sa formation politique le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) à Abidjan, l’ex-chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo s'est prononcé sur l'affaire des 46 soldats ivoiriens en détention au Mali. Pour un dénouement de l'affaire, il adresse un message au Colonel Assimi Goïta et à Faure Gnassingbé.
Le Chef de l’État toglais Faure Gnassingbé a effectué jeudi , 6 octobre dernier une visite «d’amitié et de travail « à Abidjan en Côte d’Ivoire où il a eu un entretien avec son homologue, Alassane Dramane Ouattara. Les échanges ont notamment porté sur l’évolution de la situation sécuritaire dans la sous-région, ainsi que plusieurs sujets d’intérêt commun, selon les sources officielles.
Sauf changement de programme, le président ivoirien Alassane Ouattara pourrait s’entretenir, en fin de semaine, avec ses homologues bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló et togolais Faure Gnassingbé.
Les Chefs d’Etats dépêchés par la CEDEAO pour rencontrer les autorités maliennes sur l’affaire des soldats ivoiriens arrêtés et détenus au Mali, ne seront reçus qu’en fin de semaine. C’est ce qu’ont indiqué les autorités de la transition.
Il est particulièrement amusant de voir avec quelle maladresse, le journaliste de TV5, Marc Perelman a posé dimanche la question à Antonio Guterres au sujet de 46 militaires ivoiriens encore en détention au Mali.
L’affaire des « mercenaires » ivoiriens est loin de connaitre son épilogue. Mercredi, les autorités ivoiriennes ont dénoncé ce qu’elles qualifient par « une prise d’otage ». Elles exigent la libération « sans délais » des 46 militaires détenus au Mali. Mais du berger à la bergère, le gouvernement de la Transition du Mali a réagi à cette dénonciation. Dans un communiqué, le gouvernement de Goïta précise qu'il ne cèdera à aucun « chantage et intimidation ».
Afin de maintenir la pression sur Bamako, le président ivoirien s'est tourné vers le secrétaire général des Nations unies. La suite des négociations, avec Jeune Afrique.
La médiation togolaise a annoncé à grand bruit la libération de trois des 49 militaires Ivoiriens. L’annonce officielle a été faite samedi 3 septembre à Lomé, lors d’un point de presse conjoint réunissant les ministres des Affaires Étrangères du Togo, Robert Dussey et du Mali Abdoulaye Diop, et le Directeur de Cabinet du Président ivoirien Fidèle Sarasoro.