TOGO : Des jours très sombres pour le Togo
« J’ai perdu des êtres qui étaient pour moi, sources de soleil. Ce soleil a été mis en terre. Apparemment mis en terre. Moi je continue à en recevoir des rayons » (Christian Bobin)
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« J’ai perdu des êtres qui étaient pour moi, sources de soleil. Ce soleil a été mis en terre. Apparemment mis en terre. Moi je continue à en recevoir des rayons » (Christian Bobin)
Chez nos ancêtres les Gaulois, l’exécutif partira bientôt en vacances. Le temps de prendre un peu de repos avant de se remettre à l’ouvrage. Et c’est de bonne guerre, puisque toute personne occupant un poste, aussi important soit-il, mérite repos.
Débarqué du gouvernement, l’ex chef de la diplomatie française Jean Yves Le Drian n’est pas au bout de ses peines, car tiraillé par la justice malienne et l’opposition togolaise, respectivement dans le cadre d’une enquête sur l’« atteinte aux biens publics et autres infractions » à Bamako, et à Lomé, sur une accusation de « faux et usage de faux » de la DMK. Au Togo, il s’agit, en effet, de la « lettre de félicitation » du président Emmanuel Macron à son homologue togolais, Faure Gnassingbé qui continue de faire débat, tant la DMK n’a cessé de crier au « faux » et bien plus au « scandale » en analysant des documents officiels de la République Française.
Le gouvernement et la classe politique ont échangé, jeudi passé, sur la problématique du terrorisme. A l’occasion, les participants ont formulé de « nombreuses contributions très intéressantes », selon le gouvernement, pour endiguer le fléau et au niveau de l’Exécutif, on promet en tenir compte. Mais cette rencontre aura mis une fois de plus en exergue le mépris du « médiateur » dans la crise malienne pour la classe politique togolaise et été l’objet d’instrumentalisation par le pouvoir.
Il n’est pas le plus aimé du continent du fait de son 3ème mandat inconstitutionnel et surtout de ses coups fourrés dans le néocolonialisme. Mais Alassane Dramane Ouattara reste un des Chefs d’Etat qui impacte par des actes concrets dans sa gouvernance.
Il s’est découvert des talents de médiateur et prend à cœur sa nouvelle mission de règlement des tensions entre Bamako et Abidjan, dans le cadre de l’affaire des 49 militaires ivoiriens accusés de mercenariat au Mali. Faure Gnassingbé est tout appliqué au chevet des autres afin de relever ce défi personnel qui s’annonce déjà difficile, au regard de l’intangibilité des positions et de l’échec des premières tentatives de conciliation à Lomé. Si seulement il faisait preuve d’autant de sollicitude et se mettait au service de la paix sociopolitique dans son propre pays !
Le 24 juin prochain dans la capitale rwandaise, le Togo va devenir officiellement membre du Commonwealth. Ce sera la fin d’un processus qui a démarré depuis plusieurs années. Mais la principale interrogation est relative aux valeurs que prône l’organisation. Des valeurs inexistantes dans notre pays.
« Au moment où le Bénin célèbre ses héros, au Togo, l’on célèbre la bière au carrefour GTA ». C’est la pertinente remarque faite par Veille Citoyenne Togo, une organisation de la société civile à propos de la bouteille de bière majestueusement dressée en plein cœur de Lomé, au Carrefour GTA. Cela dénote aussi l’ambition des dirigeants pour leur pays.
« Hélas ! On s’habitue même à la prison ; on devient un hôte naturel de ces tristes demeures » (Jules Simon). Le dernier espoir de la Présidence togolaise de voir l’ancienne conseillère de Faure Gnassingbé, Reckya Madougou libérée, s’est effondré comme un château de cartes.
La militante togolaise Farida Nabourema s’est une nouvelle fois exprimée sur la gouvernance au Togo. Le leader de « Faure Must Go », a déclaré que seules la société civile peut changer le gouvernement au Togo en continuant à l’ exiger.
Togolese activist Farida Nabourema has not said her last word on the governance in Togo. The leader of “Faure Must Go”, has once again slammed the power of Lomé.
La présence de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) à la dernière réunion organisée par le gouvernement sur l’extrémisme violent et les attaques terroristes au Togo, pourrait-elle être perçue comme une légitimation du pouvoir de Lomé II. Mais cela n’en est rien, en croire Dr Kodjo.
On le voit très actif dans le règlement de l’actuellement brouille diplomatique entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Le chef de la diplomatie togolaise, Prof. Robert Dussey, puisqu’il s’agit de lui, est en train de jouer toutes les cartes possibles pour obtenir la libération des 49 mercenaires (sic) ivoiriens interpellés le 10 juillet à l’aéroport de Bamako par les « éléments » du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali.
Musellement de l’opinion, obstacles à l’exercice des activités des organisations de la société civile, interdiction des manifestations publiques pacifiques, maintien de l’Etat d’urgence sanitaire malgré la fin de la maladie à coronavirus, composition des institutions de la République, contrôle des pouvoirs législatifs et judiciaires par l’Exécutif, armée non républicaine, verrouillage du système électoral… tous les ingrédients sont réunis pour un long règne de Faure Gnassingbé.
À la mi-juillet, des attaques d’une ampleur inédite ont frappé le pays, qui tente depuis de revoir son dispositif sécuritaire pour contenir la menace venue du Nord.
Retour sur la médiation togolaise dans le cadre de l’affaire de 49 militaires ivoiriens interpellés le 10 juillet à leur arrivée à l’aéroport de Bamako. Le président Faure Gnassingbé a reçu jeudi à Lomé des délégations malienne et ivoirienne. D’après les informations de RFI, le séjour des deux délégations dans la capitale togolaise n’a donné aucun résultat positif.
« Chaque Etat souverain s’organise pour faire face à ce qui le menace avec les moyens dont il dispose». Telle est la réponse donnée par Faure Gnassingbé lors d’une interview accordée au journal Le Monde, sur l’utilisation du logiciel Pegasus au Togo pour lutter contre le terrorisme. Les citoyens de la région des Savanes seront-ils respectés avec l’état d’urgence sécuritaire ?
Entre le « Gnassingbeland » et le « Biyameroun », c’est une lovestory. Les deux pays se ressemblent dans tous les domaines et sur tous les points, on dirait des frères siamois.
Le chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu jeudi son homologue ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo. Cette rencontre a été marquée par un entretien entre les deux dirigeants sur les questions bilatérales et multilatérales. Ils en ont profité pour interpeller la communauté internationale sur la situation sécuritaire en Afrique de l’ouest
At the invitation of the Togolese Head of State, Faure Essozimna Gnassingbé, the Ghanaian President, Nana Akufo-Addo paid this Thursday, July 28 a working and friendship visit to Lomé. This meeting was marked by a talk between the two leaders, on bilateral and multilateral issues, as well as a working session.
En « raisons d’enquête en lien avec les mesures sécuritaires», dix éleveurs de nationalité burkinabè sont interpellés avec leurs troupeaux dans la région des Savanes, située dans la partie septentrionale du pays.
Entre le « Gnassingbeland » et le « Biyameroun », c’est une lovestory. Les deux pays se ressemblent dans tous les domaines et sur tous les points, on dirait des frères siamois.
« Le Togo est une démocratie », c’est ce qu’affirme republicoftogo.com qui se fonde sur une enquête d’Afrobaromètre. On ne sait pas quels genres de Togolais ont été sondés, mais affirmer tout de go que le Togo est une démocratie doit prêter à sourire. Les enquêteurs devraient tiquer de cette étude et savoir que quelque chose cloche.
La semaine dernière le quotidien « Liberté » a à plusieurs reprises thématisé la prétention de Faure Gnassingbé de vouloir donner des leçons de bonne gouvernance chez les autres, alors qu´il est incapable de résoudre ses problèmes domestiques pour réconcilier les Togolais.
Dans le but de poursuivre l’amélioration du système éducatif, les actions et réformes ayant conduit à l’obtention de ces résultats encourageants nécessitent d’être complétées et consolidées par d’autres mesures en perspective. Ceci, dans un climat de maintien constant de dialogue et de concertation avec les organisations syndicales d’enseignants et de parents d’élèves et pour le devenir des élèves.
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice » (Montesquieu). « La raison du plus fort est toujours la meilleure », écrivait Jean de La Fontaine dans la fable « Le loup et l’agneau ». Pour le poète français, le vainqueur dans un débat ou dans un conflit est toujours celui qui, par nature, est le plus fort ; quel que soit le bien-fondé des arguments de son adversaire, il aura raison de lui et arrivera à ses fins. Cette assertion est assez illustrative de la situation politique au Togo où l’opposition, quelle que soit la pertinence de ses arguments, n’a jamais eu raison devant le régime de Faure Gnassingbé.
Le Président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo était mardi 12 juillet au Togo, dans le cadre d’une visite de travail. Pour ce voyage du tout nouveau Président en exercice de la CEDEAO, un entretien en tête à tête avec Faure Gnassingbé à Pya, au cours duquel ont été abordées les relations diplomatiques et la coopération entre les deux pays tout comme la situation dans la sous région et le renforcement de l’intégration au sein de l’espace, selon les sources officielles.
Un Président en exercice qui concerte ses prédécesseurs et détracteurs premiers aux fins de décrispation du climat politique et donc de réconciliation, c’est très rare pour être souligné. Alassane Ouattara, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, a le mérite de poser cet acte historique en Côte d’Ivoire. Au-delà d’un homme, ce sont plutôt la symbolique et la finalité de la démarche qui ont besoin d’être exaltées et servir de leçon aux autres dont particulièrement Faure Gnassingbé.
Lentement mais sûrement, les terroristes gagnent du terrain au Togo. De la bavure suivie du mea culpa des Forces Armées à la mobilisation des troupes par Faure Gnassingbé, les Togolais entrent désormais dans une zone de turbulence dont la porte de sortie ne semble guère plus dépendre uniquement de l’action de l’armée. Populations et autorités doivent conjuguer leurs forces et y mettre du leur. Mais comment ? Il faudra, pour y réussir et s’il veut se faire écouter jusqu’au trognon, que le pouvoir repense sa stratégie de gouvernance.
Selon des médias privés, une dizaine de civils auraient été tués dans deux villages situés dans la préfecture de Kpendjal, proche de la frontière avec le Burkina Faso.
L’une des meilleures actions de la lutte contre le terrorisme consiste à l’essouffler en coupant ses sources de financement et les informations révèlent que l’extorsion du bétail aux populations est l’un des moyens par lequel les groupes terroristes se procurent de l’argent.
L’enjeu est de taille et le défi plus que grand: la lutte contre le terrorisme qui a commencé, sérieusement à décimer la vie des dizaines de citoyens dans cette région et à instaurer une psychose généralisée au sein de la population togolaise.
Le Chef de l’Etat a rencontré ce mercredi à Dapaong les populations de la région des Savanes dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent. En échangeant avec elles sur les mesures à prendre pour venir à bout du terrorisme qui frappe cette partie du Togo, Faure Gnassingbé « les a exhortées à une vigilance accrue, tout en félicitant leur résilience ».
Dans le cadre de ses contacts directs et consultations régulières avec les populations, le Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, a présidé ce mercredi 20 juillet 2022 à Dapaong, une grande rencontre d’échanges avec les populations de la région des Savanes.
« Il y a deux façons de se tromper : l’une est de croire ce qui n’est pas, l’autre de refuser de croire ce qui est ». Cette réflexion du philosophe danois Sören Kierkegaard sied parfaitement l’état général de la nation togolaise où les dirigeants se cachent derrière des clair-obscur.
Le chef de la diplomatie togolaise Prof. Robert Dussey a effectué, mardi, une visite de travail à Abidjan en Côte d’Ivoire où il a été reçu en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara. Les échanges entre ces deux hommes ont surtout porté sur le sort des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet dernier à Bamako (Mali).
Le Togo accepte d’aider le Mali à régler son différend avec Abidjan autour des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako. Ces soldats, arrêtés le 10 juillet à l’aéroport de la capitale malienne, sont accusés par les autorités de la transition d’être des « mercenaires ». La Côte d’Ivoire demande leur libération « sans délai » et affirme que leur présence dans le cadre d’opérations de soutien à la Minusma était « bien connue des autorités maliennes ».
Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, avait entendu axer son énième mandat sur le volet social. Mais plus les jours de ce mandat s’égrènent, plus la situation sociale des Togolais devient délétère.
Faure Gnassingbé pourra-t-il engranger des victoires dans sa mission de médiateur dans les crises au Mali, Burkina-Faso et en Guinée ? Impossible d’en être certain. Déjà, le chef de l’Etat togolais écope d’une première défaite. Lors du sommet extraordinaire du 04 juin 2022 à Accra, la CEDEAO a maintenu les sanctions contre les pays en crise. En plus de cela, des médiateurs ont été nommés par l’organisation sous régionale, et Faure Gnassingbé n’en fait pas partie.
Faure Gnassingbé, le chef suprême des armées, décide de nouvelles mesures devant contrer le terrorisme après que la zone septentrionale du Togo est de plus en plus frappée par des attaques djihadistes.
L’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro n’est pas indifférent à la situation des 49 militaires de son pays arrêtés au Mali. L’opposant ivoirien, en exile, estime que le Chef de l’État togolais Faure Essozimna Gnassingbé est l’un des personnes mieux placées pour résoudre cette crise diplomatique entre Bamako et Abidjan.
Soixante-deux ans après que fut prononcée l’indépendance du Togo en 1960, une grande partie du Peuple togolais y compris sa Diaspora, renvoie l’image de consciences désabusées, trompées, soumises, voire impuissantes, bref désenchantées face au rapport de force militaro-civil et à la violence de multiple nature que sécrète le système autocratique Gnassingbé, adoubé et soutenu par certaines puissances occidentales et ésotériques qui y trouvent leur intérêt. L’urgence de mettre fin à l’expansion d’une forme de post-colonisation intérieure devient un impératif pour le Peuple togolais. La post-colonisation intérieure du système Gnassingbé est définie ici comme une dépossession systémique d’une grande majorité du Peuple togolais à organiser et affirmer son autodétermination par la vérité des urnes.
« Tout être humain à qui le pouvoir monte à la tête est toujours ridicule » (Henry de Montherlant) Lorsque, suite à la « catastrophe nationale » de 2005, Faure Gnassingbé, dans un tour de passe-passe constitutionnel avait voulu remplacer son père sur le trône, la manière dont il s’y était pris avait choqué le monde et provoqué une levée de boucliers à travers la planète.
Ce n’est pas habituel que l’ex-colonie influence sa métropole. Et lorsque cela se produit, il faut le relever.
A l’invitation du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, le président Bissau-Guinéen Úmaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, a effectué une visite d’amitié et de travail au Togo, le 12 juillet 2022.
Le ènième scandale inacceptable révélé par la presse française à l’actif du dictateur togolais Faure Gnassingbé était ces derniers jours à la Une de certains journaux proches du peuple. En effet, une résidence de rêve achetée en 1997 par le président de fait du Togo à 793 000 euros en France pendant qu’il était encore étudiant semble être le scoop de la semaine.
Le Togo, à l’instar des tous les Etats du monde entier, n’est pas épargné par la flambée des prix des produits de première nécessité. Face à cette inflation, le Chef de l’Etat Faure GNASSINGBE avait annoncé quatre mesures destinées à soulager les populations. Sont-elles efficaces ?
Après 2 ans de suspension, les luttes traditionnelles en pays Kabyè, les évala, reprennent leur droit de cité. Pendant une semaine entière, Kara sera en ébullition. Les gens de haut en haut et même ceux d’en bas, vont se converger vers la ville présidentielle pour festoyer et faire bonne chère.
« Dis-moi ce que tu crois être et je te dirai ce que tu n’es pas ». Dans son Journal intime, Henri-Frédéric AMIEL met à nu les consciences puantes qui se couvrent de dentelles comme des manteaux de protection en laissant apparaitre au grand soleil leurs visages lugubres dont personne ne se doute du caractère hideux. Les titres ronflants dont se parent les cascadeurs des civilités républicaines et de l’éthique politique bercent trop peu le monde d’illusion.
Comme beaucoup de ses pairs, le chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé a exprimé vendredi sa compassion envers les japonais, suite à l’assassinat de leur ancien Premier ministre, Shinzo Abe.
Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a présidé ce 7 juillet 2022 le Conseil des ministres. Au cours des travaux, le Conseil a procédé à l’examen et à l’adoption du projet de loi portant modification de dispositions législatives en faveur des droits de la femme, en vue de poursuivre l’amélioration du cadre juridique de protection des droits de la femme.
Dans une enquête menée par un collectif de journalistes indépendants, et auquel le journal Français « L’Obs » s’est associé, révèle que le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a acquis une villa en terre française d’une valeur de plus 790.000 euros alors qu’il était étudiant à l’époque.
« La limitation des mandats présidentiels est la clé du progrès démocratique et de la sécurité en Afrique » (Joseph Siegle et Candace Cook).Notre pays fait de nouveau parler de lui négativement. Comme c’est devenu l’habitude. Le Togo s’est coalisé avec la Côte d’Ivoire et le Sénégal pour s’opposer une fois encore à la limitation du mandat présidentiel dans l’espace CEDEAO. C’est d’autant plus étonnant que la limitation de ce mandat est un acquis dans notre pays. C’est ce que tout le monde pensait, du moins, depuis trois ans.
« Dis-moi ce que tu crois être et je te dirai ce que tu n’es pas ». Dans son Journal intime, Henri-Frédéric AMIEL met à nu les consciences puantes qui se couvrent de dentelles comme des manteaux de protection en laissant apparaitre au grand soleil leurs visages lugubres dont personne ne se doute du caractère hideux. Les titres ronflants dont se parent les cascadeurs des civilités républicaines et de l’éthique politique bercent trop peu le monde d’illusion.
Manifestement, les Togolais sont condamnés à souffrir sous le régime de Faure Gnassingbé. Et pour très longtemps. Déjà la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 qui sévit depuis plus de deux ans avec ses nombreuses conséquences et le conflit russo-ukrainien ont fait fortement dégrader les conditions économiques des populations.
Le Togo est un pays unique en son genre. Il n’y a pas son deux sur la planète Terre. Un véritable empire de la corruption où les prévaricateurs sont royalement traités. C’est ainsi que des individus sans foi ni loi, des apatrides de l’honneur « s’enjaillent » et fassent exploser l’applaudimètre au motif que la justice qui dit tout sauf le droit, ait un délivré un blanc-seing contre ceux qui ont détourné des centaines de milliards Fcfa dans l’affaire de la commande des produits pétroliers.
Le 26e sommet des chefs d’Etat du Commonwealth qui s’est ouvert lundi à Kigali, au Rwanda, a finalement vu l’intégration du Gabon et du Togo dans l’organisation.
17 Juin 2021-17 Juin 2022. Il y a un an jour pour jour, le célèbre prisonnier du Togo, Kpatcha Gnassingbé est transféré en urgence au pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio de Lomé. Il souffrait d’une plaie au pied dont la gangrène avancée l’exposait à une amputation certaine. Aucune information ne filtre depuis qu’il est évacué pour des soins.
Le Togo devient le 55e membre du Commonwealth ce 24 juin lors du sommet de l’organisation anglophone à Kigali. Il n’est pas seul, il le fera avec le Gabon.
Les organisations de la société civile togolaise ne sont pas d’accord avec l’interdiction du meeting de la Dynamique Monseigneur Kpodzro, prévu pour le 25 juin 2022. Par communiqué en date du 24 juin, elles condamnent fermement cette “entrave à l’exercice des activités politiques” et invitent le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé à “laisser la DMK tenir son meeting”.