Le 13 octobre dernier, 5 trafiquants ont été arrêtés par des agents de l’OCRTIDB. Ces derniers étaient en possession de de trois grosses défenses d’éléphants. Ils sont accusés de délit de détention, de circulation et de la commercialisation illégale d’ivoire. Par conséquent, le Tribunal de première instance de Lomé a condamné les malfrats.
Les nommés BOUYO Essozimna, GAGNON Kodjo, ASSIH Manèyassouwé, ZODOGADJI Grégoire et AYAVI Koffi Agossou, sont condamnés à payer solidairement 5 millions de francs CFA. A titre de dommages et intérêt, la caution sera versée à la partie civile (ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF).
Dans sa réquisition, le procureur a eu recours à l’article 796 du nouveau code pénal. L’article précise : « Quiconque fait circuler, vend, importe, exporte ou fait transiter les animaux sauvages, vivants, des trophées sans autorisation est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (01) à six (06) mois et d’une amende de cent mille (100.000) à cinq cent mille (500.000) francs CFA ou de l’une de ces deux peines ».
Ainsi, sieur AYAVI Koffi Agossou de nationalité béninoise, a été condamné à six mois d’emprisonnement avec deux mois de sursis. Une amende de 300.000 francs CFA est requise contre ce dernier.
ASSIH Manèyassouwé, à son tour, a été condamné à six mois de prison dont trois mois avec sursis et 100.000 francs CFA comme amende.
Quant aux trois autres trafiquants, ZODOGADJI (Grégoire béninois), BOUYO Essozimna et GAGNON Kossi, de nationalité togolaise, ont été condamnés à six mois de prison dont deux mois avec sursis et à payer chacun une amende de 200.000 francs CFA.
Le Togo est considéré comme pays de transit du commerce illégal de défense d’éléphants. Une sensibilisation plus accrue est envisagée. Ceci, tout en comptant sur la collaboration de la population pour appréhender les trafiquants.