Claude Le Roy explique sa mission actuellement dans le nid des Éperviers en terre camerounaise pour la phase finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2020.
Qu’est-ce que le technicien français fait-il auprès des Éperviers locaux ? C’est la question que beaucoup se posent après l’avoir aperçu lors d’une séance d’entraînement à Douala et à laquelle l’intéressé a tenté de répondre.
« Je n’interviens pas du tout… »
Lorsqu’il a été interrogé pour décliner son rôle aux côtés du staff technique de la sélection locale battue lors de son premier match contre les Lions de l’Atlas du Maroc (1-0), Claude Le Roy, le patron de l’équipe nationale fanion, veut se montrer le plus clair possible, levant toute équivoque. « Je n’interviens pas du tout, ni dans la composition de l’équipe, ni dans la sélection des joueurs », rappelle-t-il au micro des confrères togolais présents au Cameroun.
Selon le Consultant de Canal +, « Il ne peut pas y avoir la moindre confusion ». « Par contre, Jean Paul me demande de temps en temps de dire un mot aux joueurs pour essayer de leur faire capitaliser un peu plus de confiance », enchaîne-t-il. Suffisant pour rassurer ses détracteurs ?
Éloges
Claude Le Roy a tenu à préciser certains détails qui sont, à ses yeux, très importants. « Il y a des joueurs que j’ai eu en équipe nationale aussi, au hasard de toutes les rencontres qu’on a jouées dernièrement. Ça me paraît normal qu’un sélectionneur soit là lorsqu’une équipe nationale A’ participe à une compétition aussi importante que le CHAN et surtout pour la première fois de son histoire », déclare l’ancien sélectionneur des Black Stars du Ghana, ajoutant qu’il n’hésite pas à donner son « point de vue à Jean-Paul ». Toutefois, « … après, c’est lui qui décide et moi je n’interviens en rien du tout dans la composition de l’équipe. Je peux lui donner mon avis, après il en fait ce qu’il veut », tient-il à souligner.
A l’en croire, son adjoint au niveau des A a toutes les qualités pour réussir le coaching. Et il le fait savoir haut et fort. « J’aime cet entraineur, surtout par rapport à son niveau. Ce n’est pas par hasard qu’on sort le Bénin et le Nigeria pour se qualifier au CHAN », dit-il de lui.
« Je pense qu’il a beaucoup, beaucoup de belles années dans ce métier. C’est quelques fois dur d’être reconnu chez soi », fait-il savoir. Jean-Paul Yaovi Abalo Dosseh « a besoin d’être aidé, peut-être, par les médias qui doivent être fiers d’avoir un entraîneur togolais, complètement dédié à l’équipe togolaise, capitaine d’une équipe pour la Coupe du monde, qui a une passion incroyable pour son équipe, qui a amené cette équipe pour la première fois au CHAN », pense M. Le Roy.
Après sa défaite 1-0 contre les Marocains, les Éperviers jouent demain vendredi les Crânes de l’Ouganda. S’ils veulent aller loin dans la compétition qu’ils participent pour la première fois, ils doivent gagner.