A 60 ans, nommée sénatrice par le chef de l’Etat en 2019, elle est une militante des droits de l’homme. Elle a désormais la lourde responsabilité de diriger le Comité de normalisation (CONOR) de la Fédération ivoirienne de football (FIF) jusqu’à la mise en place d’un nouveau comité exécutif.
La Fédération internationale de football association (FIFA) a choisi Mariam Dao Gabala pour présider l’instance faîtière nationale en crise de succession depuis un an. Cette aînée d’une famille de 22 enfants, reste une totale inconnue dans le domaine du football. Elle s’est, néanmoins, fait un nom dans la lutte contre la défense des droits humains et s’est forgée une réputation dans le secteur de système financier décentralisé.
Formée au HEC, Mariam Dao Gabala a travaillé dans le secteur de microfinance. Elle a dirigé notamment Unacoopec, la plus grande institution de microfinance de l’Afrique de l’ouest, occupé un poste important à Oikocredit, une institution de financement fondée par le conseil œcuménique des Eglises, entre autres.
C’est donc, probablement, pour récompenser son engagement citoyen en faveur des femmes ou des paysans qu’Alassane Dramane Ouattara, le président de la République, l’a nommée sénatrice il y a trois ans.
Cette mère de cinq enfants reconnait qu’elle ne connait pas grand-chose au football. « Ne pas être du milieu est un atout, ça permet de prendre du recul et d’être plus objectif », répondait-elle à ses détracteurs le 14 janvier dernier, le jour de son intronisation. Elle travaille avec deux autres membres au sein du Comité de normalisation, notamment Martin Bléou (ancien ministre) et Simon Abé Yao (avocat).
Le CONOR a pour mission la gestion des affaires courantes. Il joue surtout le rôle de Commission électorale avec une refonte des textes (règlement, statuts et code électoral) et, in fine, organiser une élection propre destinée à solder la crise qui secoue le monde du football ivoirien depuis plusieurs mois.
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