Pendant que les Ghanéens attendaient du président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo de nouveaux assouplissements des mesures restrictives en vigueur face à la pandémie de Coronavirus, le Chef de l’État avertit plutôt qu’il sera obligé d’imposer un nouveau confinement si la propagation de cette maladie virale demeure incontrôlable dans le pays.
M. Akufo-Addo a fait savoir hier soir que si le nombre de cas actifs continue d’augmenter, il n’aura d’autre choix que d’imposer des restrictions à la circulation des personnes dans certaines parties du pays.
« Nous ne voulons pas revenir à l’époque des fermetures partielles, qui ont eu un impact négatif sur notre économie et notre mode de vie. Mais si cela devenait nécessaire, c’est-à-dire si le nombre de cas actifs continuait d’augmenter au rythme actuel, je n’aurai d’autre choix que de réimposer ces restrictions car il vaut mieux être prudent que d’être désolé. Alors, ensemble, assurons-nous tous que nous respectons les protocoles », a-t-il déclaré dimanche lors de sa dernière mise à jour sur l’évolution de la pandémie dans son pays.
En revanche, le Président fait appel à l’inspecteur général de la police (IGP) de veiller à ce que les populations se conforment strictement aux lois en vigueur face à la pandémie.
En avril 2020, le Chef de l’État avait imposé des restrictions à la circulation des personnes à Accra et Kumasi pendant trois semaines, dans le cadre des mesures visant à contenir le virus.
Ces restrictions ont été levées plus tard lors des recensements électorales en juin.
