Intervenant mardi sur les ondes de Kanal Fm, dans l’émission « Club de la presse », le ministre des Droits de l’homme, Christian Trimua, donne raison à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) dans le cadre de l’affaire Carlos Kétohou.
A l’en croire, l’intervention de la HAAC dans cette affaire devrait être saluée. Le ministre en charge des Droits de l’homme estime que cet organe de régulation des médias a “sauvé” le confrère Carlos Kétohou de « L’Indépendant Express » en se saisissant de l’affaire.
« La HAAC a sauvé la vie de votre confrère en le faisant quitter du terrain pénal sur un terrain professionnel. Au lieu de la féliciter, on tire plutôt sur elle », a laissé entendre Trimua.
Pour lui, c’est normal que le journaliste Carlos Kétohou soit interpellé nuitamment par les forces de l’ordre et de sécurité, dans le cadre de l’exercice de sa profession. Malgré la dépénalisation du délit de presse au Togo.
« Chaque journaliste devrait brimer sa plume. Aucun texte ne dit qu’il faut saisir la HAAC avant de saisir la Gendarmerie », a poursuivi Christian Trimua.
Faut-il le souligner. Cette sortie du ministre en charge des Droits de l’homme est mal vue dans le milieu de la presse togolaise. Certains observateurs balaient d’un revers de main ces « arguties » du ministre Trimua.
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Pour rappel, c’est suite à la publication d’un article portant sur le vol de cuillères dorées par deux femmes ministres que la HAAC a décidé de sanctionner le journal “L’Indépendant Express” en procédant au retrait de son récépissé.