Alors que les menaces terroristes se multiplient en Afrique de l’ouest, surtout au Sahel, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a décidé de s’approcher de ses hommes à la base d’opération de Koundjoare dans la région des Savanes, pour encourager ces derniers.
Au cours de cette visite lundi, le Chef de l’État a d’abord échangé avec les chefs militaires, en présence des ministres en charge des Armées, de la Sécurité et de la Protection civile, avant de s’adresser aux hommes engagés et déployés dans cette zone sensible.
« Pendant longtemps, l’insécurité provoquée par les mouvements djihadistes et les groupes armés et terroristes, s’est cantonnée dans les pays du Sahel. Mais les terroristes n’ont jamais caché à personne, leur objectif et leur ambition d’infiltrer les pays côtiers”, a indiqué Faure Gnassingbé.
« S’ils ont réussi à disposer des bases et commettre à certains endroits des attentats, le Togo est jusque-là préservé, et c’est grâce à la mission que vous remplissez efficacement (…) Nous sommes fiers pour ce que vous réussissez à faire chaque jour, c’est un combat de tous les instants », a-t-il ajouté.
Il a néanmoins averti ces éléments des Forces Armées Togolaises que la suite de leurs luttes “risque d’être beaucoup plus difficile”, car ces groupes terroristes “se renforcent eux aussi, bénéficient des fruits et du financement de la criminalité transfrontalière et sont plus aguerris” .
Il y a quelques jours, les pays côtiers du Golfe de Guinée ont été alertés par la France sur une éventuelle menace du groupe Al-Qaïda dans cette zone.
Installée par l’État togolais depuis septembre 2018, l’opération Koundjouare regorge des forces défense et de sécurité qui ont pour mission principale de sécuriser les frontières au nord du Togo.
L’adage dit que ce n’est pas la veille de la chasse qu’on va chercher à payer une massue. Cette visite du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé est en droite ligne avec les réformes entrepris dans l’Armée Togolaise, notamment la programmation militaire. Surtout que nul n’ignore la situation sécuritaire de la sous-région Ouest africaine, ces hordes de groupuscules qui cherchent à déstabiliser les pays. La lutte contre le terrorisme, ne doit pas être seulement militaire, il faille qu’on puisse mettre en place des infrastructures sanitaires afin de sortir les populations de la paupérisation et qu’il puisse régnait entre elles et les forces de sécurité dans la zone, une entente cordiale qui puisse un tant soit peu permettre une bonne collaboration.