Le nouveau code du travail va subir de nouvelles modifications. La décision a été prise mercredi lors du Conseil des ministres.
Le gouvernement souhaite apporter des modifications additionnelles à ce code, notamment en ce qui concerne les conditions et modalités de création des organisations syndicales ainsi qu’à l’exercice du droit de grève.
« Ces propositions de modifications visent à promouvoir davantage le dialogue social et l’esprit de compromis au sein des entreprises ou secteurs d’activités. De plus, elles favorisent le développement d’un syndicalisme plus responsable afin de préserver les droits des salariés, l’activité économique et les emplois », a indiqué Prof. Ayewouadan Akodah, ministre en charge de la Communication.
A l’en croire, l’idée n’est pas d’étouffer la liberté syndicale. « Il y a une confusion aujourd’hui et qui mérite d’être aplanie. Les syndicats ont pendant longtemps été confondus à des associations. Il est important de clarifier ce point-là afin que la question syndicale, l’exercice même de la liberté syndicale se fasse dans un cadre clair, accessible et précis pour tous les acteurs », a souligné le porte-parole du gouvernement.
Et de poursuivre : « On a vécu des situations particulières ou des salariés qui étaient à la retraite ou licenciés, étaient patrons de syndicats. Il n’y a pas de cohérence à ce que quelqu’un qui n’est pas en activité, puisse diriger un syndicat. L’autre aspect abordé, c’est la transparence dans la gestion d’un syndicat. Or, dans un contexte de situation de blanchiment ou les situations même de financement occultes peuvent être légion, il est important que ces clarifications soient réalisées. Je ne pense pas que cette clarification puisse être interprétée comme un moyen d’étouffer la liberté syndicale ».
Rappelons que c’est en décembre dernier que l’assemblée nationale togolaise a voté le nouveau code du travail, en remplacement de l’ancien vieux de 14 ans.
Comme on le dit gouverner c’est prévoir, et comme tel entre temps un nouveau code de travail a été voté par l’assemblée nationale togolaise. Mais le gouvernement a constaté qu’il y a une confusion qui existe entre association et syndicat, pour lever cette ambiguïté, il faillait revoir le texte. Tout ceci pour assainir le secteur et que les règles puissent être clair en ce qui concerne la création d’un syndicat.