La municipalité de la ville de Kpalimé pourra-t-elle expliquer les raisons qui l’ont fondée à fermer toutes les voies d’accès pour n’en laisser qu’une seule ? A-t-elle pensé aux dégâts en cas d’incendie ? Un marché ouvert à la va-vite sans aménagement aucun, avec autorisation de circuler des voitures dans le marché, sans état d’âme pour les accidents qui peuvent survenir, le marché délocalisé de Kpalimé offre un visage peu attractif aux visiteurs.
Que ce soient les jours ordinaires ou les jours de marché, des voitures et les motocyclistes sont autorisées à rentrer dans le marché, créant un embouteillage indescriptible. Ouvert il y a à peine deux mois, des accidents évitables sont déjà signalés dans ce marché.
La municipalité va-t-elle transformer l’ancien emplacement en une autre infrastructure ? Il y a deux mois, un déménagement précipité s’est produit. Tous les commerçants ont été contraints de rejoindre le nouvel emplacement situé dans la gare ferroviaire, un acte qui prouve que la remise sur rails des trains n’est pas pour demain.
Au commencement, on pouvait accéder au marché par cinq voies : deux à l’ouest, une au sud et deux à l’est. Et les clients ne se plaignaient pas de difficultés d’accès. Mais pour des raisons fallacieuses de prévention du jihadisme, des conseillers municipaux ont décidé de fermer les accès ouest et sud. Alors que d’autres revendeurs ont leurs étals au-delà du marché, surtout à l’ouest et au sud où un prolongement du marché se trouve.
Depuis, beaucoup préfèrent rester de l’autre côté de la muraille et commander les effets à acheter par-delà le mur. Simplement du fait de la distance à parcourir pour contourner la clôture du marché.
Mais en barricadant les commerçants à l’intérieur du marché, la municipalité joue avec le feu. Non seulement les pluies qui s’annoncent auront du mal à ruisseler pour sortir par l’ouest de façon gravitaire, mais en cas d’incendie, la situation risque d’échapper aux sapeurs-pompiers.
La situation est telle que la semaine dernière, une manifestation spontanée a été observée aux abords du marché. Les commerçants réclamaient la réouverture de toutes les voies d’accès. Promesse leur a été faite que jeudi 11 mars, ce serait chose faite. Mais quand nous y sommes retournés samedi, les voies fermées n’étaient pas rouvertes.
La municipalité a-t-elle un agenda caché qui la pousse à envoyer précipitamment les commerçants vers ce lieu non aménagé ? Jusqu’à vendredi 12 mars, une pelleteuse embourbée au sein du marché s’efforçait de creuser et de dégager les détritus.
Pas de toilettes pour permettre aux commerçants de se soulager, pas d’électricité, des hangars construits dans la précipitation et sans aucun plan de construction. Des voies de circulation non aménagées avec un sol boueux par endroits, tel est l’état du marché de Kpalimé. Et pourtant, il ne se passe pas de jour sans que les percepteurs de tickets ne sillonnent les allées et fassent ce qu’ils savent bien faire, collecter les taxes.
A quand des toilettes et l’électrification dans ce grand marché ? La saison des pluies commence et plus tôt les ouvertures seront refaites, mieux les inondations seront circonscrites.
Source: Liberté Hebdo/Godson K.
Toujours pas de toilette ni electricite? et l;argent des taxes etc? Mon dieu au 21siecle