« Avortements clandestins : Ampleur, causes et approches de solutions ». Tel est le thème qui a meublé un forum auquel ont été conviés ce vendredi à Lomé les professionnels des médias. Une rencontre organisée par par le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN-Togo).
Selon les organisateurs, l’attente autour de l’initiative est portée sur l’imprégnation des Hommes et des Femmes de médias en Droit de la Santé Sexuelle et de la Reproduction (DSSR).
« Il s’agit d’inviter les journalistes à s’intéresser à ce sujet dont les conséquences sont plurielles. Le phénomène est réel et reste tabou dans nos pays en Afrique. Nous voulons à REMAPSEN-Togo sortir les confrères journalistes un peu du factuel en optant pour cette thématique », a souligné le Président du REMAPSEN-Togo, Thibault Adibodin.
Il a poursuivi : « Les médias devront en faire une préoccupation majeure en crevant l’abcès à travers un débat public. C’est ce que nous faisons à travers ce Forum ».
« Selon les statistiques fiables de l’OMS, on assiste à une escalade vertigineuse de la pratique de l’avortement non sécurisé en Afrique et partout ailleurs dans le monde », rapporte linterview.info.
Au Togo, cette pratique n’est autorisée qu’en cas protection de la vie et la santé de la femme ou lorsque la grossesse résulte d’un viol, d’un inceste et dans le cas d’une malformation grave du fœtus.
A en croire le dernier rapport de l’organisation mondiale de la santé (OMS) 520 femmes meurent tous les 100 000 avortements à risque en Afrique subsaharienne.