Lors de son interrogatoire, le major Akim admis en retraite mais accusé de « tentative de déstabilisation » est décédé dans une caserne militaire sise sur l’île d’Anjouan. Les circonstances de sa mort provoquent un choc dans le pays.
Les conditions dans lesquelles le sous-officier est décédé alors qu’il était supposé subir un interrogatoire ne sont pas claires. Selon les autorités, celui que certains appellent Ba Pale, militaire à la retraite, a été interpellé pour répondre aux questions relatives à une affaire de « tentative de déstabilisation ». Il y aurait fait un malaise entraînant sa mort. Elles évoquent également les effets de la Covid-19 comme justification.
« Durant l’interrogatoire, il a reconnu les faits de tentative de déstabilisation et même cité ses complices. Quand il s’est senti mal, il a été emmené d’urgence à l’hôpital mais est décédé en chemin. Sa famille a été informée et la décision a été prise de l’enterrer dans le village de la mère de ses enfants », résume le directeur de cabinet du président.
Les proches de la victime, eux, sont convaincues qu’elle a succombé aux tortures. En effet, pour preuve, ils ont exhumé son corps et constaté qu’il est couvert de sang, avec un crâne fracassé, …
La mort du retraité provoque un choc dans le pays. « Certaines autorités se sont rendues à Anjouan où la situation est à nouveau calme, après des heurts entre les forces de l’ordre et la population qui réclame justice », rapporte RFI.
Le gouvernement rassure qu’une enquête est ouverte pour faire la lumière sur cette affaire qui frise l’assassinat extrajudiciaire.