Le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur a annoncé ce jeudi 15 avril 2021 que les discussions ont abouti à la signature d’un nouvel accord de partenariat OEACP-EU.
A l’issue de plusieurs négociations empreintes de défis, Professeur Robert Dussey, le chef de la diplomatie togolaise, a précisé qu’ils s’apprêtent « à parapher ce nouvel Accord » dans la soirée de ce jeudi 15 avril 2021 à Bruxelles en Belgique.
« Le processus de négociation a été long, mais l’aventure valait la peine d’être vécue. Le nouvel Accord incarne l’ambition des deux parties de renouveler les termes de leur coopération et de réorganiser leur partenariat autour de nouveaux objectifs, dans un monde en profonde mutation et en constante transformation », explique le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur.
Le nouvel accord, précise l’universitaire, répond « aux attentes » des 79 pays membres de l’OEACP et « constitue une base solide pour un nouveau renforcement d’une relation déjà solide avec l’UE ».
« Nous avons renouvelé notre engagement à consolider notre association de longue date. Nous avons convenu d’un objectif commun, qui est la promotion du développement politique et socioéconomique. Nous avons également convenu de la nécessité d’améliorer le bien-être social des citoyens de nos pays à travers le monde. En effet, nous avons pour aspirations et objectifs communs de permettre à nos populations de mener des vies équilibrées dans des sociétés paisibles, sûres, résilientes, durables et fondées sur des droits », répète Robert Dussey devant les médias.
Cet accord permettra la transformation des économiques des pays membres de l’OEACP à travers donc des « moyens de passer du statut d’exportateurs de matières premières et d’un produit de base unique à celui d’exportateurs de produits manufacturés à plus forte valeur ajoutée ». En même temps, il renforce les échanges commerciaux et les investissements entre eux dans l’optique de conduire à une industrialisation capable de créer de l’emploi et des richesses.
L’étape suivante est la signature et la ratification par les Etats. Selon le chef de la négociation pour le compte de l’OEACP, « le plus dur reste à faire, car il nous faudra veiller à ce que la mise en œuvre du nouvel Accord permette de réponde à nos aspirations ».