Le Togo participera l’année prochaine, pour la troisième fois, à l’Examen périodique universel (EPU). La société civile s’organise, se prépare en élaborant ses rapports alternatifs.
Le rendez-vous est pris pour 2022. Pour la troisième fois de son histoire après 2011 et 2016, le Togo sera évalué en matière du respect des droits de l’homme. Pour que la société civile fasse une bonne participation, elle a commencé ses préparatifs.
C’est dans cette perspective que le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) et d’autres acteurs participent depuis ce mercredi à Lomé et ce, pour trois jours, à un atelier d’élaboration des rapports alternatifs à soumettre au Haut-commissariat des droits de l’homme (HCH) au moment opportun.
« L’analyse de la situation des droits de l’homme au Togo révèle des progrès. Cependant, il y a lieu de noter que notre pays fait face à un certain recul des droits et libertés publiques fondamentales depuis la crise socio politique d’août 2017 avec plusieurs violations des droits de l’homme », souligne Me Claude Amegan, le président du CACIT, listant l’étouffement de l’espace civique, l’impunité grandissante, violation des droits à la vie et l’intégrité physique, entre autres.
Selon André Afanou, le coordonnateur Afrique de l’ouest et centrale du CCPR Centre, cette rencontre de trois jours est importante en ce sens, enchaîne-t-il, « des fois, au niveau national, des situations peuvent être bloquées. Mais en portant le problème au niveau international, les situations peuvent être débloquées ».