Mercredi, une délégation composée des leaders politiques et des organisations de la société civile a rendu visite à l’opposant Djimon Oré détenu dans les locaux du Service central de recherche et d’investigations criminelles (SCRIC).
L’ancien ministre Djimon Oré a été arrêté le 29 avril dernier pour avoir tenu des propos « diffamatoires » à l’endroit des autorités togolaises. Il est actuellement en garde à vue au SCRIC. Il sera situé bientôt sur son sort par le Procureur de la République, apprend-on.
A en croire Gnimdéwa Atakpama, l’un des leaders politiques faisant partie de la délégation d’hier au SCRIC, l’ancien député Djimon Oré est en bonne santé. Il semble tenir le coup physiquement et moralement.
Lors des échanges avec la délégation, le président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) a déploré les conditions de son arrestation à son domicile. Il n’a pas manqué de souligner le traumatisme que cela pourrait causer à sa femme et à ses enfants.
« La soupe est amère, mais en tant que responsable politique, je suis préparé à cela. Ce qui est dommage, c’est le traumatisme que les conditions de mon interpellation pourraient causer à mes enfants à et à leur mère », a confié Djimon Oré à la délégation venue lui rendre visite.
Rappelons que l’opposant Djimon Oré a été interpellé le 29 avril dernier et accusé d’atteinte à l’honneur, de tentatives de troubles aggravés à l’ordre public et d’outrages envers les représentants de l’autorité publique.
La vérité blesse. Au Togo, tu ne peux pas dire la vérité.
Par contre, les menteurs eux, sont tranquilles.
Quelle est cette vérité que Monsieur Oré a dite? Si ce Monsieur n’avait rien à dire de bon, il fallait la garder fermée.
Au lieu de dénoncer pour dénoncer,il faut proposer des solutions concrètes. Quelle opposition sérieuse dans un pays va combattre un régime pendant plus de 50 ans et n’être pas capable d’arriver au bout de sa lutte.
Des traîtres, hypocrites.
La France Afrique n’est pas nouveau.