Depuis le 03 mai dernier, Faure Gnassingbé a bouclé l’an 1 de son 4ème mandat. Mine de rien, un enfant qui était au CPI (Classe Préparatoire Intégrée) à la mort de Eyadema devrait avoir son Baccalauréat cette année.
Cet enfant tout comme d’autres milliers de plusieurs générations sont confrontés aux affres du long et nuisible règne de Eyadema et fils. Au même moment, la caste, la minorité et sa descendance se la coule douce.
Et c’est cette caste qui brille depuis la semaine dernière dans l’organisation des messes, cultes et prières tout court pour marquer « le premier anniversaire du nouveau mandat de Faure Gnassingbé ». Comme s’ils ont honte de dire la première année du 4ème mandat, les membres du pouvoir UNIR se sont illustrés dans l’organisation des panels au contenu flatteur.
En fait, de l’organisation de la présidentielle du 22 février 2020 à ce jour, le Président d’UNIR et ses laudateurs donnent l’impression d’être fraîchement élus à la tête du Togo.
Pourtant, de l’an 1 du 4ème mandat tout comme les 15 premières années, le Togo ne change pas à l’image de ses voisins. Éducation, Santé, Économie, tout est à refaire car la gouvernance sous Gnassingbé est constamment et sérieusement constipée par la grande corruption et l’impunité. Tout comme les 15 premières années, l’an 1 du « quadra-mandataire » est un gâchis.
Il n’y a rien à célébrer si ce n’est l’enrichissement illicite ou la promotion individuelle. La majorité des Togolais continue de broyer du noir. Et légitimement, on peut se demander jusqu’à quand ?
Source: Le Correcteur