Togo-PIA : Le pays fait un pas dans l’industrialisation

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) dont les travaux ont été lancés en août 2020, est désormais opérationnelle. Dimanche, le chef de l’État Faure Gnassingbé a procédé à l’inauguration officielle de ce parc industriel intégré. La cérémonie a réuni un parterre de personnalités et d’invités de marque.

130 milliards de francs CFA (soit 200 millions d’euros). C’est la bagatelle déboursée pour sortir de terre cette plateforme industrielle moderne qui va mettre le pays sur les rails de l’industrialisation. Située au nord de Lomé, à environ 27 km du port de la capitale togolaise, la plateforme de 400 hectares est une véritable zone franche. Elle offre un cadre pour l’implantation d’usines en vue de la transformation des produits locaux.

La PIA a pour vocation, la création de chaînes de valeur ajoutée (particulièrement dans l’industrie textile), l’approvisionnement en matières premières brutes, la fabrication sur place et l’exportation des produits finis. Le site abrite dans ce sens une zone industrielle, un parc pouvant accueillir 12 500 conteneurs, une plateforme de stockage du coton et d’autres matières premières agricoles, un terminal à camions et une zone de 200 000 m2 dédiée aux autres activités logistiques.

L’infrastructure dispose de sa propre usine de traitement de déchets, d’un commissariat de police, d’une caserne de pompiers et d’un guichet administratif unique regroupant tous les services et agences requis (pour l’enregistrement des sociétés, le fisc, les douanes, immigration, etc.) à disposition des investisseurs et opérateurs économiques.

Pour le ministre en charge du Commerce, Kodjo Adédzé, la plateforme industrielle d’Adétikopé est une vision, une histoire qui s’est concrétisée. Au moins 35 000 emplois seront créés dès les premières années.

« La PIA est un tout ensemble qui voudrait que nous puissions aller à un changement de paradigme. Notre pays produit de coton et d’autres productions sont là, notamment le soja, le bois, l’acajou… Il est question de créer des chaînes de valeurs sur ces matières premières que nous avons jusque-là exporté de façon brute. Donc l’exportation des matières brutes signifie tout simplement que nous exportons nos offres d’emplois, alors que nos jeunes dans le pays demandent à travailler. Le lancement de la PIA qui se situe dans un partenariat public-privé avec le groupe ARISE, avec un financement de 130 milliards de francs CFA, va permettre l’implantation d’un certain nombre d’industries, notamment le textile. Nous allons créer 35 000 emplois dans les premières années. Ici c’est une zone économique spéciale où nous aurons une fiscalité réduite pour permettre aux industries qui vont s’installer de pouvoir produire. Tout est mis en place pour faciliter la vie aux entreprises devant installer sur le site », a expliqué le ministre Adédzé.

A en croire Jesse Damsky, Directeur général de la plateforme, au moins huit industries sont déjà opérationnelles sur le site. Et parmi ces industries déjà implantées, figure une appartenant à un Togolais, spécialisée dans la transformation du marbre.

Pour rappel, la PIA a nécessité un investissement de plus de 130 milliards FCFA (soit 200 millions d’euros), mobilisés à 35% par l’État et 65% par le Groupe Arise.

5 thoughts on “Togo-PIA : Le pays fait un pas dans l’industrialisation

  1. c’est une bonne idée mais qu’est ce qui a coûté exactement 200 millions d’euros dans ça la? pour quelque-chose qui n’a pris que quelques mois pour construire

  2. Un parc industriel qui a couté 200 million d’ euro? vous êtes fou? on ne nous dit pas que le parc a vu des installations des usines qui ont couté 200 million d’ euro mais la construction seulement, eh les Togolais, une occasion de surfacturation n’ est-ce pas.
    On verra le nombre d’ usine qui seront installées dans ce parc. Je ne parle pas des sociétés transitaire, mais des usines, on verra.
    Ce parc ne vaut même pas deux millions d’ euro et on inaugure a la Togolaise, la seule chose qui manque est la danse d’ animation.

  3. Bonne nouvelle et bonne initiative. Mais la question qui demeure posée est de savoir combien nos pauvres concitoyens qui seront employés gagneront comme salaire. Nous connaissons leur misère subie et leur maltraitance par des expatriés véreux qui les exploitent dans la zone franche sans que personne ne dise mot.

  4. hahahahahahah Togolais….. 200 millions c´est quoi même pour une zone industrielle? vous svez combien coûte un km de route? hahahah Togolais, sorter et mieux apprendre.
    J´étais au Togo en Dezembre et je me suis posé des questions. ” Comment notre pays a puis réussir ca?
    Je ne supporte pas Faure mais il faut dire la vérité si c´est bon.
    Même le DATA Center, les gens ne coprennent rien… nhhahahahahahahahaha

  5. Je m’en souviens très bien comme si c’était hier quand le régime RPT nous battait les oreilles avec la zone franche en zone portuaire dans les années 1990 comme quoi le Togo sera libéré et sera un pays industrialisé. Les usines viendront s’installer et nous devons apprendre l’anglais. Je m’en souviens très très bien et je suis sure que d’autres sur cette plateforme peuvent aussi le confirme. Ceci n’est que de la poudre aux yeux. Je me rappelle encore de Global Contour comme quoi le Togo sera indépendant energetiquement. Nous n’aurons plus de coupure d’électricité. Il ne faut pas me traiter de pessimiste mais n’ayons pas la mémoire courte.

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