Faure Gnassingbé et trois autres de ses pairs Africains ont pris part jeudi au Sommet mondial sur l’éducation organisé à Londres. Pour le Chef de l’État Togolais, il faut “promouvoir l’éducation inclusive”.
Les dirigeants africains présents au sommet sont Nana Akufo-Addo, président du Ghana ; Uhuru Kenyatta du Kenyan ; Lazarus Chakwera du Malawi et Faure Gnassingbé du Togo.
Sur les réseaux sociaux, ce dernier a révélé sa position au cours de cette rencontre organisée par Global Partnership Education (GPE).
« …j’ai eu l’opportunité de faire le bilan des progrès réalisés dans le secteur de l’éducation fortement marqué par la crise sanitaire et partagé l’expérience de notre pays. La question de l’éducation préscolaire est importante aujourd’hui parce que c’est le parent pauvre du système éducatif. C’est là où nous investissons le moins », a noté Faure Gnassingbé.
À l’en croire, bien que le Togo ait un budget qui correspond à peu près à 25% du budget national, la part qui va à l’éducation préscolaire est encore faible.
Il a également indiqué que secteur qui a été le plus affecté par la pandémie de Covid-19, “c’est celui de l’éducation à l’enfance. Il y a eu un grand nombre d’enfants qui n’ont pas pu aller à l’école pendant longtemps.”
« C’est un des facteurs des inégalités que nous déplorons tous dans le monde. On le sait tous, les enfants qui viennent des parents aisés réussissent mieux que ceux qui viennent des parents pauvres. Ce que l’on sait moins, c’est que cette inégalité apparaît bien avant l’école primaire. C’est dans l’éducation préscolaire que ces inégalités se creusent », a-t-il martelé.
Et d’ajouter : « L’écart de connaissance et de capacité que nous notons à ce niveau devient long puisqu’il persiste tout au long du parcours scolaire des enfants, mais également parfois tout au long de la vie. Et ceci parce que c’est très coûteux de combler ces inégalités. Face à cela, ce qu’il faut faire, c’est promouvoir l’éducation inclusive. C’est-à-dire offrir aux familles dans les régions les plus défavorisées, aux parents les plus pauvres, la chance de profiter d’une éducation à l’enfance.
Ce faisant, nous réglons par la même occasion le problème de l’éducation des filles puisqu’à part l’inégalité des familles, il y a aussi l’inégalité des sexes où les filles malheureusement sont désavantagés par rapport aux garçons. Ceci va donc accroître, plus tard, les chances des femmes à accéder au marché du travail ».