La Côte d’Ivoire a commencé à vacciner les populations à haut risque contre le virus Ebola, déjà dans les 48 heures suivant l’annonce du cas confirmé.
Des habitants du quartier des Deux Plateaux de son quartier d’Abidjan faisaient partie des personnes vaccinées.
“Nous savons que le patient est resté ici (à Deux Plateaux) avant d’aller à l’hôpital, donc toutes les personnes autour qui sont les cas contacts ont dû être vaccinées”, a déclaré le ministre ivoirien de la Santé, Pierre Demba.
Il a ajouté qu’ils prévoient d’atteindre “2.000 personnes dans les prochains jours”, y compris ceux qui ont voyagé avec la jeune femme infectée et ceux qui ont été en contact avec ces voyageurs.
Les doses de vaccin de l’OMS envoyées en Guinée ont désormais été transférées en Côte d’Ivoire. Il y a maintenant 5 000 doses dans le pays. 3 000 doses d’un vaccin Johnson & Johnson et 2 000 doses d’un vaccin Merck.
Détection du cas
En effet, l’agence de santé des Nations Unies a déclaré mardi qu’un deuxième cas suspect d’infection par le virus mortel Ebola avait été détecté en Côte d’Ivoire.
Le porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tarik Jasarevic, a déclaré qu’en date de lundi, il y avait eu un cas confirmé et un cas suspect, avec neuf contacts identifiés à ce jour. Aucun décès n’a été signalé.
Il a déclaré que l’OMS était “très préoccupée” par la capacité du virus à se propager dans le centre économique de ce pays d’Afrique de l’Ouest, Abidjan, avec une population de plus de quatre millions d’habitants.
Ebola, qui se transmet par contact étroit avec des fluides corporels, provoque une fièvre sévère et, dans le pire des cas, des saignements imparables.
Le cas confirmé a été identifié comme étant un Guinéen de 18 ans qui a voyagé par voie terrestre, arrivant à Abidjan mercredi dernier à bord d’un bus. Lorsqu’elle a quitté la Guinée, elle présentait déjà des symptômes qui ne cessaient de s’intensifier.
Elle a été admise à l’hôpital jeudi avec de la fièvre et reçoit actuellement un traitement.
Face à cette situation, le ministère togolais de la santé a lancé un appel à une vigilance accrue à l’endroit des populations.