Chaque année, les entreprises du Gabon pourront accueillir 20 000 jeunes par an entre 2021 et 2023. Cette insertion massive de jeunes gabonais sera possible grâce aux programmes inscrits dans le nouveau code du travail.
De nouveaux dispositifs consignés dans le code du travail gabonais envisagent l’insertion professionnelle de 60000 jeunes au total d’ici 2023. A raison de 20 000 jeunes par an, les entreprises offriront des stages-formations rémunérés aux jeunes. Le nouveau dispositif vient remplacer le contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ).
« Jusqu’à présent, on avait des jeunes qui faisaient des stages en entreprises, et ces entreprises disaient que les profils de ces jeunes ne cadraient pas forcément avec les exigences du marché de l’emploi. Dans le cadre de l’apprentissage, c’est un type de formation qui imbrique directement l’offre pédagogique et les réalités du métier, puisque la formation se fait en alternance. Un temps de formation pratique en entreprise pour permettre vraiment l’acquisition des savoir-faire métiers et un temps de formation théorique dans une école, un centre de formation… », renseigne Hans Landry Ivala, Directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE).
Le nouveau code du travail au Gabon fait désormais obligation aux entreprises de réserver un quota de 5% de leurs effectifs aux stagiaires et apprentis. A en croire la direction de l’ONE, « ces contrats d’apprentissages sont dotés d’une totale flexibilité et n’obligent pas l’entreprise à recruter l’apprenti. Mais, l’entreprise a l’obligation de former l’apprenti afin qu’au terme du stage, il puisse bénéficier d’une expérience professionnelle et des acquis devant lui permettre d’intégrer le monde de l’emploi ».
A travers ce nouveau dispositif d’aide d’accès à l’emploi, le problème de l’inadéquation formation-emploi peut trouver un début de solution.