Le processus d’identification des cartes SIM en cours actuellement à Moov Africa et Togocom ne prendra pas fin ce 23 août comme préalablement annoncé mais il court jusqu’au 29 octobre prochain.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), dans un communiqué, annonce que la date butoir pour l’identification des abonnés de Moov Africa et de Togocom est prorogée au 29 octobre 2021.
« L’ARCEP, après avoir reçu l’aval des autorités gouvernementales et en concertation avec Togo Cellulaire et Moov Africa Togo a décidé de proroger jusqu’au 29 octobre 2021 à minuit, le délai imparti pour l’identification des abonnés ainsi que de leur mise en conformité à l’Arrêté du 29 avril 2021 limitant à trois (03), le nombre maximum de cartes SIM, par opérateur et par abonné », indique la note rendue publique ce vendredi 20 août 2021.
Le régulateur justifie sa décision par la nécessité de respecter les règles de distanciation sociale destinée à la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus alors que des gens s’agglutinent devant les sièges de ces deux sociétés de téléphonie mobile pour se faire enregistrer formellement.
« Afin de permettre à nos populations de se conformer, dans la sérénité, aux formalités d’identification ainsi qu’à l’esprit de l’Arrêté, l’Autorité de régulation a jugé nécessaire de rallonger le délai afin de désengorger les agences. À cet effet, l’Autorité de régulation exhorte une nouvelle fois, les opérateurs de téléphonie mobile à privilégier les solutions digitales (code USSD, application mobile) et à prendre également toutes les mesures diligentes pour le respect scrupuleux des gestes barrières dans leurs agences », poursuit ledit communiqué.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes rappelle que l’identification et la limitation de nombre de cartes SIM à 3 par personne chez chaque opérateur de téléphonie mobile rentrent dans le cadre du renforcement du dispositif juridique relevant des obligations d’identification des abonnés des services mobiles d’une part, et de lutte, d’autre part, contre l’utilisation des portables à des fins de terrorisme, d’arnaques, d’usurpation d’identité, entre autres.