Le chef de la diplomatie togolaise, en visite de travail à Bamako au Mali, a été reçu par le Colonel Assimi Goïta, président de la transition.
Ce lundi 6 septembre 2021, Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, s’est rendu dans la capitale malienne pour une visite de travail.
Ce déplacement, rentrant dans le cadre du renforcement des excellentes relations d’amitié, de solidarité et de coopération qui unissent ces deux pays, a permis au visiteur de rencontrer l’homme fort du Mali.
Au cours de leur tête-à-tête, Prof. Robert Dussey, indique un communiqué officiel, « a exprimé au Président de la Transition, au nom de S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, toutes les félicitations du Togo pour les efforts qu’il ne cesse de déployer pour contribuer à l’apaisement du climat politique et à la réconciliation nationale au Mali ».
Le chef de la diplomatie togolaise « l’a également encouragé à intensifier la mise en œuvre des réformes préconisées par la CEDEAO en vue d’une transition pacifique et inclusive devant déboucher sur des élections libres, démocratiques et transparentes ».
Le président de la transition, de son côté, poursuit le communiqué, salue d’une part les efforts du pouvoir togolais « dans la recherche de solutions consensuelles aux crises qui secouent l’Afrique en général et menacent en particulier la stabilité au Mali et dans le Sahel » et d’autre part « le professionnalisme » des casques bleus togolais qui « combattent aux côtés » de leurs frères d’armes malien sous les couleurs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), entre autres.
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur a eu également un entretien avec Abdoulaye Diop, son homologue malien. Les deux hommes ont abordé « les questions d’intérêt commun d’ordre bilatéral et régional », tout en s’inquiétant « de la recrudescence du terrorisme dans la bande sahélienne en proie à l’activisme de groupes armés ».
En ce qui concerne le coup d’Etat militaire qui vient de se dérouler en Guinée, les deux ministres appellent les acteurs politiques et militaires à privilégier « la voie du dialogue national inclusif pour une transition pacifique » devant déboucher sur l’organisation d’« élections démocratiques ».