Le mouvement d’humeur des travailleurs dénonçant l’imposition du pass sanitaire, suivi de l’action des forces de l’ordre et de sécurité à travers les tirs de gaz lacrymogènes, a conduit la direction du Tp-3 et ceux qui y travaillent à négocier.
L’ambiance était morose voire délétère ce lundi 4 octobre à TP-3, le parc de dépotage des conteneurs au Port autonome de Lomé (PAL). Motif, ils étaient plusieurs à protester contre l’imposition du pass sanitaire. Pour rentrer, il faut donc montrer patte blanche en présentant le précieux sésame.
Les forces de l’ordre ont été appelées à la rescousse. Elles ont utilisé les gaz lacrymogènes pour disperser la foule. La mini-crise, bloquant le fonctionnement normal du TP-3, amène la Direction à trouver un terrain d’entente avec les manifestants anti-pass sanitaire.
Finalement, « Les responsables de TP-3 ont accordé une semaine pour poursuivre la sensibilisation des uns et des autres ».
Depuis quelques semaines, la tendance dans le pays est l’imposition du pass sanitaire. A travers cette décision impopulaire, les autorités gouvernementales et sanitaires veulent donc obliger une grande partie des Togolais à aller se faire vacciner contre la pandémie de coronavirus.