Des manifestants sont descendus dans les rues de Ouagadougou depuis mercredi soir pour “intercepter” un convoi de l’armée française en provenance du port sec de Bobo-Dioulasso, la tension est montée vendredi dans le centre du pays.
Selon les médias locaux, ils avaient occupé les routes du quartier Boulmiougou tout en montant des pneus, attendant « le passage du convoi français ».
« Nous sommes sortis ce soir pour intercepter un convoi de l’armée française. Parce que, depuis des années, on a remarqué des convois de plus d’un Kilomètre, deux Kilomètres d’armes, de munitions », a déclaré aux journalistes, Abdoul Fatao Ouédraogo, le porte-parole des manifestants.
« Et, malgré tout ça, on voit que le terrorisme ne fait qu’empirer de jour en jour ; on tue nos soldats, nos civils… On vit avec un sentiment de survie… On ne peut pas comprendre une occupation de l’armée française au Burkina, et malgré tout ça, rien ne change au Burkina », a-t-il martelé.
À la question de savoir qui leur a donné l’information d’une certaine arrivée d’un convoi français, il avance que leur mouvement, Front de défense pour la patrie, est national, sous-régional et international: « Nous avons des personnes à Bobo-Dioulasso , en Côte d’Ivoire, au Bénin…»
La même situation a été annoncée vendredi à Kaya , au centre-nord du pays où un Convoi de l’armée française en partance pour le Niger avait été bloqué depuis samedi soir.
Nous y reviendrons.
Du n’importe quoi chez les africains. Si ces jeunes veulent, qu’ils aillent s’enroller dans l’armée et combattre. Les français ne sont pas des messis pour sauver des gens qui eux, ont peur de se battre.
Ce sont les français qui financent ces soi-disant djihadistes!!! Les jeunes bukinabe ne sont pas dupes!!!