La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) condamne ce mardi 7 décembre l’intellectuel et opposant, accusé de blanchiment de capitaux et de complot contre l’autorité de l’Etat, à 10 ans de prison.
C’est tôt ce matin à Porto Novo que le verdict est tombé. Le constitutionnaliste et deux co-accusés, notamment deux militaires, sont reconnus coupables d’avoir blanchi des capitaux et de comploter contre la sûreté de l’Etat. Ils sont tous les trois condamnés à 10 ans de détention criminelle.
Les avocats du professeur, au cours du procès, ont demandé l’acquittement de leur client parce que, avancent-ils, il n’existerait aucune preuve contre lui. Bref, le dossier est vide selon eux. Joël Aïvo n’est pas un « Bob Denard junior » comme certains l’ont imaginé, mais il est un « pèlerin de la démocratie », s’époumonne Me Robert Bonou.
Joël Aïvo, en détention provisoire depuis 8 mois avant d’être jugé, est un constitutionnaliste de renom. Il a été candidat recalé de la dernière élection présidentielle du Bénin.
Si on peut donner 20 ans à Madougou, ce serait encore mieux.
Cette criminelle au col blanc qui a participé à saper toute véléité de démocratie au Togo comprendra à sa sortie pourquoi c’est important d’avoir un État de droit.
Ca changerait quoi donc au Togo, ces annees vont-elle rattraper de retard des togolais